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Le patron d'Eni accusé de corruption au Nigeria se dit "serein"


Un femme passe devant une station essence appartenant au groupe italien ENI, à Abuja, le 24 janvier 2006.
Un femme passe devant une station essence appartenant au groupe italien ENI, à Abuja, le 24 janvier 2006.

Claudio Descalzi, le patron du géant pétrolier et gazier italien Eni, s'est déclaré "serein" face à des accusations de corruption au Nigeria qui seront jugées le 14 mai par un tribunal de Milan (nord).

"Je suis aussi serein parce que je sais ce que nous avons fait. Maintenant nous avons la possibilité de l'expliquer car il y a un procès", a déclaré M. Descalzi lors de la présentation du nouveau plan stratégique 2018-2021 à Londres.

Quinze personnes physiques et morales figurent parmi les prévenus dans ce procès, dont Eni et le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell.

Seront également jugés, outre l'actuel patron d'Eni, son prédécesseur Paolo Scaroni, d'autres dirigeants et cadres des deux groupes, ainsi que l'ex-ministre nigérian du Pétrole, Dan Etete.

La justice italienne soupçonne le versement de pots-de-vins lors de l'attribution en 2011, pour 1,3 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros), d'une licence pour l'exploration du bloc pétrolier offshore OPL-245.

Le groupe italien avait récemment exprimé "sa pleine confiance" dans le fait que le procès "confirmera la justesse et l'intégrité de sa conduite".

"Eni et Shell ont conclu la transaction avec le gouvernement sans l'implication d'intermédiaire. L'argent (...) a été déposé sur un compte possédé par le gouvernement nigérian", avait assuré le groupe, qui a régulièrement réaffirmé sa confiance à M. Descalzi.

Avec AFP

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