Les autorités nigériennes rejettent la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO relative à l’ancien président Mamadou Tandja. Ce dernier est assigné à résidence par la junte militaire qui l’a renversé en février dernier. La Cour de la CEDEAO qualifie sa détention d’arbitraire et a ordonné sa libération immédiate.
La junte au pouvoir à Niamey a décidé de le maintenir en détention. Le gouvernement nigérien se dit surpris par la décision de la Cour et dit analyser ses options. « Nous sommes en train d’étudier les opportunités que nous offrent les textes en vigueur », a expliqué le porte-parole du gouvernement nigérien, Mahamane Laouali Dan Dah.
La mesure prise à l’endroit de l’ancien président était « la mesure la plus favorable pour lui », a dit M. Dan Dah, expliquant que le gouvernement aurait pu engager des poursuites judiciaires contre lui, mais avait choisi de ne pas le faire. « Nous sommes certains que les textes nous donnent beaucoup de possibilités, aussi bien sur le terrain international que sur le terrain national », a souligné le porte-parole du gouvernement nigérien.