Mamouda Mourtala, un responsable du Mouvement national pour la société de développement (MNSD), le principal parti de l'opposition, a confirmé à l’AFP la libération des membres de l’opposition.
Selon lui, 60 d’entre eux sont sortis des cachots vendredi alors que 30 autres avaient déjà retrouvé la liberté jeudi.
Lesdits opposants avaient appréhendés au lendemain de deux journées d'émeutes anti-chrétien qui avaient fait 10 morts et plus de 200 blessés à Niamey et Zinder, la deuxième ville du pays.
Les autorités avaient alors prohibé une marche de l'opposition prévue de longue date dans la capitale par crainte d'une flambée de violence
Des échauffourées avaient eu lieu dimanche entre police et participants. Les forces de sécurité ont recouru aux tirs de gaz lacrymogènes pour répondre aux jets de pierres des manifestants.