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Neuf nouveaux cas d'Ebola dans l'est de la RDC


Selon l'Organisation mondiale de la Sante, l'épidémie d’Ebola en cours dans la région de Beni présente des risques élevés à l’échelle de la RDD et de la région, 18 août 2016. (Twitter/OMS)
Selon l'Organisation mondiale de la Sante, l'épidémie d’Ebola en cours dans la région de Beni présente des risques élevés à l’échelle de la RDD et de la région, 18 août 2016. (Twitter/OMS)

Un responsable du ministère congolais de la Santé a fait état samedi de neuf cas de fièvre hémorragique à virus Ebola dans la région de l'est de la République démocratique du Congo touchée par une nouvelle épidémie.

"Hier (vendredi), nous avons eu les premiers résultats des échantillons ici même à Beni. Nous savons déjà que maintenant on a eu trois cas à l'hôpital de Beni qui sont positifs et six autres à Mangina (bourgade située à 30 km)", a assuré samedi le directeur général de la lutte contre la maladie, le Dr Ndjoloko Tambwe Bathé.

"Nous enclenchons toutes les machines qu'il faut pour endiguer l'expansion de l'épidémie à Beni. Nous ne sommes qu'au troisième jour de l'organisation de la riposte. Nous ne pouvons pas vous dire qu'il y a une bonne évolution ou non, pour la simple raison que nous sommes en train de faire l'état des lieux", a-t-il ajouté, cité sur le site de la radio onusienne Okapi.

>> Lire aussi : 21 décès d’Ebola dans le Nord-Kivu, selon le nouveau bilan des autorités en RDC

Le ministre de la Santé a annoncé mercredi qu'une nouvelle épidémie touchait l'est de la RDC, à peine une semaine après avoir annoncé la fin d'une précédente dans le nord-ouest qui a tué 33 personnes.

L'épidémie a été signalée à Mangina, une bourgade à 30 km au sud-ouest de Beni.

Cette région au nord de la province du Nord Kivu est déjà menacée par des groupes armés dont les redoutables Allied democratic forces (ADF, ougandais) qui terrorisent Beni depuis plusieurs années.

La survenue d'une nouvelle épidémie dans une zone de conflit inquiète au plus haut point l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). "Sur l'échelle du degré de difficulté, tenter d'éteindre une flambée d'un pathogène mortellement dangereux dans une zone de guerre est au sommet", a déclaré vendredi son directeur général adjoint en charge des réponses d'urgence, Peter Salama.

Avec AFP

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