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NBA : Cleveland-Golden State, la guerre des étoiles, épisode III


Kevin Durant MVP 2013-14, Oklahoma City, le 6 mai 2014.
Kevin Durant MVP 2013-14, Oklahoma City, le 6 mai 2014.

Pour la troisième année consécutive, la finale NBA oppose à partir de jeudi Cleveland et Golden State, mais loin de lasser, ce duel attendu depuis le début de la saison va départager deux équipes déjà entrées dans l'histoire.

C'est pour la chaîne de télévision ESPN la finale la plus "étoilée" de l'histoire: sept joueurs qui débuteront à Oakland le match N.1 sur le parquet de l'Oracle Arena jeudi, ont en effet participé au All Star Game en février dernier, le match qui oppose chaque année les meilleurs joueurs NBA.

Pas besoin de consulter le classement établi par ESPN pour définir l'indice "Stars" de chaque finale NBA, pour savoir que l'édition 2017 entre les deux derniers champions devrait être relevée et indécise.

Golden State, meilleure équipe de la saison régulière avec 67 victoires et 15 défaites, a foncé en finale en seulement douze matches, tous gagnés avec un écart moyen de 16,3 points, face à Portland (4-0), Utah (4-0) et San Antonio (4-0). Du jamais-vu dans l'histoire des play-offs NBA.

Cleveland a eu besoin d'un match de plus, mais a fait tout aussi forte impression en dominant tour à tour Indiana (4-0), Toronto (4-0) et Boston (4-1).

James dépasse Jordan

Les observateurs, comme les bookmakers de Las Vegas, ne donnent pas cher des chances des champions en titre. La superstar LeBron James tourne pourtant à une moyenne ahurissante de 32,5 points par match depuis le début des play-offs, et va disputer sa septième finale consécutive, la huitième de sa carrière.

"Je sens bien nos chances, très bien même", a balayé "King James", en quête à 32 ans de son quatrième titre suprême après 2012, 2013 et 2016.

"Golden State est probablement l'un des plus grands défis de ma carrière (...) C'est vraiment une équipe de très haut niveau et j'ai pourtant déjà affronté d'autres grosses équipes", a admis le N.23 de Cleveland qui a dépossédé la semaine dernière le légendaire Michael Jordan de son record de points marqués en play-offs.

Si, à l'image de Kevin Love ("Nous sommes quand même les champions en titre"), les Cavaliers sont vexés d'être présentés comme de simples outsiders, les Warriors n'ont, eux, pas oublié l'affront de la finale 2016.

Après avoir mené 3 à 1, ils se sont effondrés face à James et Kyrie Irving survoltés et ont perdu les trois derniers matches, offrant à Cleveland son premier titre.

'Rivalité pour l'éternité'

"On veut récupérer le titre de champion dont ils nous ont dépossédé la saison dernière", a prévenu Draymond Green, héros malheureux de la finale 2016 après sa suspension dans le match N.5 pour une faute antisportive sur LeBron James.

"Entre eux et nous, c'est une rivalité pour l'éternité, on va en parler pendant longtemps. Il y a énormément de respect, même si personne ne le dit vraiment ouvertement", a souri l'ailier fort, meilleur rebondeur (8,7 rbds par match) et passeur (7,2 passes par match) de son équipe.

"On sait à quoi s'attendre et cela va être compliqué", a renchéri son coéquipier Stephen Curry qui, contrairement à l'an dernier où il avait été blessé à un genou en début de play-offs, enchaîne les prestations de haute-volée.

Cette finale a également une saveur particulière pour Kevin Durant, très critiqué l'été dernier pour avoir tourné le dos à Oklahoma City.

Venu en Californie pour décrocher le titre NBA qui manque à son palmarès, le meilleur joueur de la saison 2013-14 touche au but.

"Il s'agit maintenant de franchir la dernière marche. Mais ce sont les champions, LeBron (James) va marquer ses points et ils jouent encore mieux qu'il y a un an", a rappelé Durant.

Avec AFP

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