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McDonald's compte réduire encore l'emploi d'antibiotiques chez ses poulets


Des passants marchent devant un restaurant McDonald's à San Francisco, le 21 juillet 2010.
Des passants marchent devant un restaurant McDonald's à San Francisco, le 21 juillet 2010.

La chaîne de restauration rapide américaine McDonald's compte réduire au cours des prochaines années le traitement aux antibiotiques des poulets qu'elle sert à travers le monde, après avoir déjà pris des mesures semblables aux Etats-Unis.

"A partir de 2018, nous allons commencer à mettre en oeuvre une nouvelle politique sur l'usage d'antibiotiques chez les poulets d'élevage sur l'ensemble des marchés mondiaux", a annoncé le groupe dans un communiqué publié mardi.

Depuis l'an dernier, McDonald's ne sert déjà plus de poulet élevé aux antibiotiques aux Etats-Unis dans ses restaurants américains.

Si le groupe annonce maintenant un plan à l'échelle mondiale, il est moins ambitieux qu'aux Etats-Unis puisqu'il ne concerne que les antibiotiques à l'importance jugée la plus cruciale par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la médecine humaine.

McDonald's compte ne plus servir de poulets exposés à ces antibiotiques à partir du début 2018 au Brésil, au Canada, au Japon ainsi qu'en Corée du Sud, et à partir de fin 2019 en Europe, en Russie ainsi qu'en Australie. A partir de début 2027, la mesure s'appliquera également en Chine.

L'élevage intensif des volailles et l'augmentation du nombre de maladies a poussé les éleveurs à utiliser un nombre croissant d'antibiotiques pour éviter que des germes par contamination ne détruisent les élevages. Cet usage intensif a créé chez les volailles des germes qui présentent une antibiorésistance.

En conséquence, ONG et organisations de santé estiment que l'utilisation d'antibiotiques, qui permet aussi à la viande de grossir plus vite, diminue l'effet des médicaments sur les consommateurs quand ils ont besoin d'en prendre.

Aux Etats-Unis, les nouvelles annonces de McDonald's ont notamment été saluées par l'association de consommateurs Consumers Union, qui a jugé qu'elles pourraient "changer totalement la donne".

Symbole de la malbouffe, le groupe multiplie depuis plusieurs années les initiatives destinées à redorer son image. Il a par exemple diminué la quantité de matière grasse du lait qu'il offre dans les "Happy Meal", ses menus destinés aux enfants.

Avec AFP

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