La principale coalition anti-gouvernementale syrienne a appelé l'Union européenne (UE) à fournir rapidement des armes aux rebelles. Un appel lancé suite à une décision de l'UE de lever l'embargo sur les armes à destination de la Syrie.
Dans un communiqué publié mercredi, le Conseil national syrien exhorte l'UE à fournir aux rebelles des « armements spécialisés » pour repousser ce qu'il appelle les « attaques violentes menées contre des civils non armés » par le régime de Bachar al-Assad.
Une décision de l'UE cette semaine permet aux pays européens de fournir des armes à la rébellion syrienne, une rébellion largement dépassée par la puissance de feu des forces gouvernementales.
Mais jusqu'ici, même des pays comme la Grande Bretagne et la France, qui ont soutenu l'idée d’armer l'opposition, affirment ne pas avoir l’intention, dans l’immédiat, de le faire.
Quant aux autorités russes, elles ont annoncé cette semaine qu’elles prévoyaient fournir au régime syrien des missiles de défense anti-aériens, les fameux S-300, très sophistiqués.
Ben MacQueen, un analyste du Moyen-Orient à l'Université Monash en Australie affirme que ces missiles pourraient poser de sérieux problèmes aux avions occidentaux.
« Le S-300 a la capacité d'abattre des missiles de croisière ainsi que des avions à haute altitude. Donc, la possession du S-300 posera certainement des difficultés à la création éventuelle d’une zone d'exclusion aérienne », a-t-il dit.
Israël et les Etats-Unis ont exhorté la Russie à ne pas procéder à la vente de ces missiles, qui poseraient une menace à la sécurité d’Israël.
Le ministre israélien de la Défense, Moshé Yaalon, a même évoqué mardi d'éventuelles représailles si les missiles russes venaient à être transférés.
« Evidemment, de notre point de vue, il s’agit d’une menace à ce stade », a-t-il déclaré. « Je ne peux pas affirmer que les choses ont été précipitées. Les livraisons ne sont pas encore en chemin, ça, je peux le dire. J'espère qu'elles ne partiront pas et si, que Dieu nous en garde, elles atteignent la Syrie, nous saurons quoi faire », a poursuivi le ministre.
Des sources occidentales disent qu’Israël a effectué plusieurs raids aériens en Syrie ce mois-ci, apparemment pour empêcher Damas de transférer des armes sophistiquées au Hezbollah Libanais. Israël n'a ni confirmé, ni nié toute responsabilité dans ces attaques.
Dans un communiqué publié mercredi, le Conseil national syrien exhorte l'UE à fournir aux rebelles des « armements spécialisés » pour repousser ce qu'il appelle les « attaques violentes menées contre des civils non armés » par le régime de Bachar al-Assad.
Une décision de l'UE cette semaine permet aux pays européens de fournir des armes à la rébellion syrienne, une rébellion largement dépassée par la puissance de feu des forces gouvernementales.
Mais jusqu'ici, même des pays comme la Grande Bretagne et la France, qui ont soutenu l'idée d’armer l'opposition, affirment ne pas avoir l’intention, dans l’immédiat, de le faire.
Quant aux autorités russes, elles ont annoncé cette semaine qu’elles prévoyaient fournir au régime syrien des missiles de défense anti-aériens, les fameux S-300, très sophistiqués.
Ben MacQueen, un analyste du Moyen-Orient à l'Université Monash en Australie affirme que ces missiles pourraient poser de sérieux problèmes aux avions occidentaux.
« Le S-300 a la capacité d'abattre des missiles de croisière ainsi que des avions à haute altitude. Donc, la possession du S-300 posera certainement des difficultés à la création éventuelle d’une zone d'exclusion aérienne », a-t-il dit.
Israël et les Etats-Unis ont exhorté la Russie à ne pas procéder à la vente de ces missiles, qui poseraient une menace à la sécurité d’Israël.
Le ministre israélien de la Défense, Moshé Yaalon, a même évoqué mardi d'éventuelles représailles si les missiles russes venaient à être transférés.
« Evidemment, de notre point de vue, il s’agit d’une menace à ce stade », a-t-il déclaré. « Je ne peux pas affirmer que les choses ont été précipitées. Les livraisons ne sont pas encore en chemin, ça, je peux le dire. J'espère qu'elles ne partiront pas et si, que Dieu nous en garde, elles atteignent la Syrie, nous saurons quoi faire », a poursuivi le ministre.
Des sources occidentales disent qu’Israël a effectué plusieurs raids aériens en Syrie ce mois-ci, apparemment pour empêcher Damas de transférer des armes sophistiquées au Hezbollah Libanais. Israël n'a ni confirmé, ni nié toute responsabilité dans ces attaques.