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L'haleine suffira bientôt à détecter le diabète


(Photo AP)
(Photo AP)

C’est en analysant le contenu en acétone de l’haleine qu'un nouvel appareil pourra déterminer si un individu souffre du diabète.

Pour détecter le diabète, maladie en pleine expansion à travers le monde, un individu doit se soumettre à des tests sanguins aussi onéreux qu’intimidants pour de jeunes esprits. Mais selon des chercheurs britanniques, le diabète pourra bientôt être détecté tout simplement dans l’haleine.

On chiffre à près de 80.000 le nombre d’enfants qui développent chaque année le diabète de type 1. Une maladie mortelle, si elle n’est pas traitée. D’où l’importance d’un diagnostic précoce.

L’un des effets secondaire du diabète reste le développement d’une haleine fruitée, due à un excès d’acétone. Ce qui a donné l’idée à des chercheurs de l’université d’Oxford de développer un outil d'analyse de l'haleine, pouvant justement identifier le diabète.

Selon ses inventeurs, le nouveau test permettra de mesurer l'acétone dans l'haleine à partir d'une partie par million (1ppm). Les derniers tests du prototype viennent de confirmer le potentiel de cette technologie, qui offrira une alternative moins invasive pour le contrôle et le suivi du diabète.

Ian Campbell, PDG d’Oxford Medical Diagnostics, la start-up charge de développer le nouveau test, vante la simplicité du test. « Ce que nous faisons, c’est permettre au sujet de souffler dans un appareil ; nous extrayons le composé organique volatile que nous souhaitons mesurer, dans ce cas, l'acétone. Le reste de la respiration passe à travers le dispositif. Nous relâchons ensuite les molécules qui nous intéressent dans la cavité, pour prendre des mesures », explique M. Campbell.

Il existe déjà des engins similaires, mais ils sont encombrants, fait valoir le professeur Gus Hancock de l’université Oxford. « Notre but est de mettre au point un outil de diagnostic qu’on tienne dans la main, que quiconque puisse prendre et utiliser en soufflant à travers » explique le Dr Hancock.

Le nouvel outil sera disponible d’ici à un an et à terme, les chercheurs espèrent mettre au point des engins encore plus petits, et d'autant plus maniables.

A noter néanmoins qu’il ne s’agira que d’un tout premier test de détection. Pour confirmer le diagnostic, il sera recommandé de procéder à des prises de sang.

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