"Les femmes signalent que dans le cadre du régime d'auto-isolement, elles ne peuvent pas se présenter aux autorités" pour demander de l'aide "et si elles y vont, elles ne sont généralement pas acceptées", a précisé Mme Moskalkova.
"Il est très important de donner aux femmes le droit de se rendre dans les centres de secours pour les victimes de violence et de ne pas considérer cela comme une violation du confinement", a-t-elle ajouté.
Fin avril, les associations de lutte contre les violences domestiques ont dénoncé une explosion des violences depuis le début du confinement.
Elles affirment que les femmes qui les contactent se heurtent aux refus des forces de l'ordre de se déplacer au prétexte du confinement, à la fermeture des tribunaux empêchant les procédures d'urgence, ainsi qu'à l'interdiction de circuler et donc de se rendre dans des refuges pour victimes.
Plusieurs organisations ont appelé le gouvernement à prendre des mesures d'urgence pour protéger les victimes dans le cadre du confinement.
En avril, la députée Oksana Pouchkina et d'autres auteurs d'un projet de loi contre les violences domestiques ont demandé à la vice-Première ministre Tatiana Golikova d'approuver des outils de protection supplémentaires pour les victimes.