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Les pourparlers de paix reprennent au Mozambique


Dans cette photo d'archive datée du vendredi 5 septembre 2014, le président du Mozambique Arnando Guebuza, à gauche, et l'ancien chef rebelle Renamo Afonso Dhlakama, se serrent la main après la signature d'un accord de paix à Maputo, au Mozambique.
Dans cette photo d'archive datée du vendredi 5 septembre 2014, le président du Mozambique Arnando Guebuza, à gauche, et l'ancien chef rebelle Renamo Afonso Dhlakama, se serrent la main après la signature d'un accord de paix à Maputo, au Mozambique.

Les médiateurs internationaux participant aux pourparlers de paix au Mozambique ont annoncé mardi la reprise des négociations entre le gouvernement et les opposants de la Renamo, principal parti d'opposition, malgré l'assassinat d'un négociateur de ce parti.

"Nous avons fait une rencontre bilatérale aujourd'hui avec la Renamo, demain à la même heure nous rencontrons le gouvernement, et ensuite nous verrons", a brièvement déclaré à la presse Mario Raffaelli, le coordinateur de la médiation internationale, à la sortie de la réunion.

Le 7 octobre, le corps de Jeremias Pondeca, ex-député nommé par la Renamo pour participer aux pourparlers, a été retrouvé criblé de balles sur une route de bord de mer de la capitale mozambicaine.

L'assassinat, vu comme une tentative de perturber le processus de paix en cours, a été unanimement condamné par la communauté internationale et le président mozambicain, Filipe Nyusi, qui a assisté aux funérailles de la victime mercredi dernier.

La Renamo, qui a repris les armes en 2013 pour exiger une meilleure répartition du pouvoir au Mozambique, a néanmoins décidé de poursuivre les pourparlers de paix entamés fin mai.

Ces négociations visent à mettre fin au conflit larvé qui oppose les troupes gouvernementales à l'ancienne rébellion de la guerre civile mozambicaine (1976-1992) dans le centre du pays.

Les deux parties doivent désormais se prononcer sur une proposition d'accord rédigée par les médiateurs, qui doit ouvrir la porte à la nomination de gouverneurs Renamo à la tête de quelques unes des onze provinces du pays.

Si les deux parties se sont mises d'accord en septembre sur l'idée d'une modification de la Constitution sur cette question, les négociations n'ont pas permis pour l'instant d'aboutir à un cessez-le-feu.

Avec AFP

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