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Les Marocains aux urnes pour les élections générales


Un Marocain vote lors des élections législatives, à Rabat, au Maroc, 7 octobre 2016.
Un Marocain vote lors des élections législatives, à Rabat, au Maroc, 7 octobre 2016.

Les Marocains ont commencé à voter mercredi matin pour des élections générales. Les 18 millions d’electeurs appelés aux urnes élisent aussi, pour la première fois, les 395 députés de la Chambre des représentants et plus de 31.000 élus communaux et régionaux.

Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 locales (07H00 GMT) et fermeront à 19H00 (18H00 GMT).

Les élections générales devraient déterminer l'avenir du parti islamiste PJD, au pouvoir depuis une décennie. Longtemps cantonné dans l'opposition, le PJD, dirigé par le Premier ministre sortant Saad Eddine El Othmani, espère briguer un troisième mandat consécutif à la tête du gouvernement.

Le chef du gouvernement sera issu du parti arrivé en tête du scrutin législatif. Il est nommé par le roi Mohammed VI et chargé de former son exécutif pour un mandat de cinq ans.

En 2011, dans le sillage du Printemps arabe, le Maroc a adopté une nouvelle Constitution accordant de larges prérogatives au Parlement et au gouvernement.

Mais les décisions et les grandes orientations des secteurs stratégiques restent l'apanage du monarque.

Nouveau mode de calcul des sièges à la Chambre des représentants

Pour la première fois depuis la tenue des premières élections au Maroc en 1960, la répartition des sièges à la Chambre des représentants sera calculée sur la base du nombre des électeurs inscrits et non des votants.

Ce nouveau mode de calcul devrait handicaper les grands partis, au profit des petites formations. Seul le parti islamiste PJD s'y est opposé, s'estimant "lésé".

Car s'il réalise le même score qu'en 2016, le PJD n'obtiendra cette fois, selon les estimations, que 80 à 85 sièges, contre 125 à l'époque. Ce qui compliquerait sa tâche de constituer une nouvelle coalition gouvernementale en cas de victoire.

La campagne, qui a pris fin mardi à minuit, a été entachée par des accusations d'achat de voix. Si le PJD a dénoncé l'usage "massif" d'argent, sans nommer aucun parti, le numéro un du PAM, Abdellatif Ouahbi, a lui nommément accusé le RNI.

Des accusations "rejetées catégoriquement" par le parti incriminé. En revanche, les relations longtemps conflictuelles entre le PAM, premier parti d'opposition, et les islamistes, se sont récemment apaisées.

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