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Les Etats-Unis réclament une réunion samedi du Conseil de sécurité sur le Venezuela


Des manifestants de l'opposition se sont réunis contre le président Nicolas Maduro, à Caracas, au Venezuela, le 15 avril 2017.
Des manifestants de l'opposition se sont réunis contre le président Nicolas Maduro, à Caracas, au Venezuela, le 15 avril 2017.

Les Etats-Unis ont demandé une réunion d'urgence samedi du Conseil de sécurité sur la situation au Venezuela, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.

Malgré l'opposition déclarée de la Russie à une réunion sur un sujet "interne" au Venezuela et qui ne menace pas la paix et la sécurité internationales, selon Moscou, Washington a précisé souhaiter une rencontre "publique", selon les mêmes sources.

La demande américaine prévoit une réunion à 09H00 (14H00 GMT) et il revient maintenant à la présidence du Conseil, assurée en janvier par la République dominicaine, de confirmer cette réunion, son jour et son heure.

Il s'agit de discuter "de la crise actuelle au Venezuela", a précisé sur les réseaux sociaux la mission américaine à l'ONU.

Jeudi matin, interrogé par des médias, l'ambassadeur russe à l'ONU Vassily Nebenzia avait écarté la possibilité d'une réunion du Conseil de sécurité sur le Venezuela, en soulignant que ce pays n'était pas au programme de la plus haute instance de l'ONU.

Les Etats-Unis n'ont plus d'ambassadeur en titre à l'ONU depuis le départ le 31 décembre de Nikki Haley.

La représentation des Etats-Unis samedi pourrait être assurée par le secrétaire d'Etat Mike Pompeo, un autre responsable de l'administration américaine ou le numéro deux de la mission américaine à l'ONU, Jonathan Cohen.

Le président américain Donald Trump a reconnu mercredi le président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, Juan Guaido, comme président par intérim du Venezuela.

Jeudi, son homologue russe Vladimir Poutine a réaffirmé son soutien aux "autorités légitimes du Venezuela" et à son président Nicolas Maduro.

Au Conseil de sécurité, la Chine est traditionnellement attachée à la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays. Les Européens (Royaume-Uni, France, Pologne, Belgique, Allemagne font partie du Conseil) ont depuis le début de la crise une attitude moins tranchée que Washington ou Moscou, appelant notamment à "des élections libres et crédibles".

Avec AFP

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