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Les élus s'entendent pour éviter la paralysie budgétaire aux États-Unis


Le président de la Chambre John Boehner fait son dernier discours avant d'accueillir le nouveau président à Washington, le 29 octobre 2015.
Le président de la Chambre John Boehner fait son dernier discours avant d'accueillir le nouveau président à Washington, le 29 octobre 2015.

Les administrations fédérales américaines ne devraient pas fermer vendredi soir, les élus du Congrès s'apprêtant à adopter une loi budgétaire in extremis pour éviter toute paralysie.

Les présidents républicains des commissions des dépenses de la Chambre des représentants et du Sénat ont présenté dans la nuit de mercredi à jeudi un texte finançant l'Etat fédéral jusqu'au 5 mai, alors que les financements actuels expirent vendredi soir à minuit.

La Chambre puis le Sénat doivent adopter ce texte avant cette date butoir.

Aux Etats-Unis, l'Etat fédéral ne peut fonctionner sans que le Congrès ait voté des crédits de fonctionnement. La majorité républicaine et l'opposition démocrate sont sur le point de conclure leurs négociations sur une loi permettant de terminer l'année budgétaire 2017, soit jusqu'au 30 septembre.

Mais ces pourparlers, complexes, ne sont pas complètement aboutis, et les parlementaires ont donc décidé de se donner une semaine de plus, jusqu'au 5 mai, pour les parachever.

La loi massive qu'ils préparent définira ligne par ligne toutes les dépenses fédérales, de la Défense à l'Agriculture.

Les démocrates avaient averti les républicains qu'ils bloqueraient tout texte qui inclurait des fonds pour construire le mur à la frontière avec le Mexique ou toute clause qui supprimerait des subventions aux compagnies d'assurance dans le cadre de la loi sur la santé Obamacare.

Les républicains ont finalement accédé à ces demandes, selon les démocrates, dissipant le risque d'un nouveau "shutdown", comme en octobre 2013 quand des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux avaient dû rester chez eux pendant plus de deux semaines.

Le président Donald Trump a mis en doute le bon déroulement des discussions dans une série de sept tweets, jeudi. Il a accusé les démocrates d'avoir une série d'exigences (aide à Porto Rico et défense des subventions Obamacare) risquant de provoquer une paralysie.

"Alors que les familles se préparent à partir en vacances d'été dans nos parcs nationaux, les démocrates menacent de les fermer et de fermer l'Etat. Terrible !" a-t-il notamment écrit.

Mais, peu après, le chef de file démocrate du Sénat Chuck Schumer s'est montré rassurant, déclarant : "Nous sommes proches d'un accord final".

Avec AFP

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