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Les autorités ougandaises bloquent tous les réseaux sociaux


Un chauffeur de moto-taxi, connu sous le nom de boda-boda, du réseau SafeBoda, utilise son téléphone portable pour effectuer une transaction avec un client dans une rue de Kampala, en Ouganda, le 5 octobre 2018.
Un chauffeur de moto-taxi, connu sous le nom de boda-boda, du réseau SafeBoda, utilise son téléphone portable pour effectuer une transaction avec un client dans une rue de Kampala, en Ouganda, le 5 octobre 2018.

L'Ouganda a ordonné aux fournisseurs d'accès à Internet de bloquer toutes les plateformes de réseaux sociaux et les applications de messagerie mardi jusqu'à nouvel ordre, selon une lettre de l'autorité de régulation des communications vue par Reuters.

Déjà, les utilisateurs ne peuvent plus accéder à Facebook et à WhatsApp, deux plateformes largement utilisées dans le cadre de la campagne pour l'élection présidentielle de jeudi.

"La Commission des communications de l'Ouganda vous ordonne par la présente de suspendre immédiatement tout accès et toute utilisation, directe ou autre, de toutes les plateformes de réseaux sociaux et des applications de messagerie en ligne sur votre réseau jusqu'à nouvel ordre", a déclaré la lettre du directeur exécutif de la Commission aux fournisseurs d'accès à Internet.

Selon une source bien renseignée, le blocus est une forme de représailles après la suspension par Facebook de nombreux comptes liés au ministère ougandais de l’information. Selon le géant américain des réseaux sociaux, il s’agissait de faux comptes et des comptes dupliqués dont l’objectif était de publier des messages propagandistes.

Un geste qui a déclenché la désapprobation des partisans du parti au pouvoir, le NRM.

Selon ces derniers Facebook viole la constitution ougandaise qui garantit la liberté d'expression. Ils affirment également qu'il semble que Facebook soutienne ses opposants. Mais les partis d'opposition du pays se félicitent de la décision de geler les comptes liés au NRM en disant que leurs partisans devraient être les derniers à se plaindre des violations de la liberté d'expression.

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