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Le vice-président du Zimbabwe promet des élections libres et équitables


Le vice-président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa, 10 février 2016.
Le vice-président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa, 10 février 2016.

"Nous croyons que nous aurons une élection libre et équitable en 2018", a déclaré mmerson Mnangagwa.

Le vice-président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a assuré vendredi que la présidentielle et les élections législatives seraient libres et équitables, alors que l'opposition s'inquiète d'une ingérence du pouvoir dans le processus électoral.

"Nous croyons que nous aurons une élection libre et équitable en 2018", a-t-il dit en marge d'une conférence, affirmant que le prochain scrutin se passerait comme le dernier, c'est-à-dire "sans aucune violence."

M. Mnangagwa a en effet affirmé aux journalistes que la dernière élection organisée en 2013 n'avait été ponctuée d'aucun "incident violent".

Le parti de Robert Mugabe, la Zanu-PF (au pouvoir depuis 1980), est régulièrement accusé par l'opposition de fraudes électorales, d'intimidations d'électeurs et de violences.

Le principal chef de l'opposition, Morgan Tsvangirai, estime ainsi que le parti du président Mugabe n'a gagné aucune des élections récentes.

"La Zanu-PF n'a pas gagné d'élections récemment, il les a truquées", a affirmé Tsvangirai à l'AFP le mois dernier, ajoutant qu'il ne s'attendait pas ce que Robert Mugabe dise qu'il "mettra en place des conditions d'élections libres et justes."

Le vice-président Mnangagwa a rappelé que les partis avaient accepté une réforme électorale, garantissant des règles équitables, en créant un nouveau registre de votants basé sur les bureaux de vote plutôt que sur les circonscriptions.

Un nouveau registre biométrique sera également mis en place afin de créer une nouvelle liste électorale exemptée de tout soupçon.

Lors de la dernière élection en 2013, l'ONG Human Rights Watch avait dénoncé la participation au scrutin d'électeurs décédés de longue date, mineurs ou n'ayant même jamais existé.

Les partis d'opposition ont formé en mai une alliance politique en vue de défier l'an prochain dans les urnes le président Mugabe. Le plus vieux chef d'État en exercice de la planète a quant à lui déjà été investi candidat de la Zanu-PF.

Mugabe s'est moqué de cette alliance, estimant qu'il est bien plus facile pour son parti de se battre contre un seul rival que contre plusieurs opposants.

Le parti au pouvoir est profondément divisé au sujet du successeur de Mugabe: Emmerson Mnangagwa fait partie des favoris, tout comme l'épouse du président Grace Mugabe.

Avec AFP

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