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Le Texas va procéder à la première exécution de l'année aux Etats-Unis


Christopher Wilkins sera exécuté au Texas (Photo fourni par le Département de la Justice du Texas)
Christopher Wilkins sera exécuté au Texas (Photo fourni par le Département de la Justice du Texas)

Un condamné à la peine capitale doit recevoir mercredi une injection létale au Texas, la première exécution en 2017 aux Etats-Unis, dans un contexte de vive controverse entourant les substances utilisées dans la mise à mort.

Christopher Wilkins a été reconnu coupable d'un double meurtre commis en 2005 sur fond d'une transaction concernant une dose de crack à 20 dollars, qui avait mal tournée. Il avait lors de son procès reconnu des crimes supplémentaires, dont un autre homicide.

L'homme de 48 ans doit être exécuté à 18H00 (00H00 GMT jeudi) dans sa prison de Huntsville, à moins d'un sursis de dernière minute accordé par la Cour suprême américaine, saisie par les avocats du prisonnier.

Le Texas est l'Etat qui exécute le plus aux Etats-Unis, même si l'an dernier la Géorgie l'a dépassé dans une tendance de chute globale du nombre d'exécutions (20 en 2016).

Le grand Etat du sud de l'Amérique subit comme les autres une pénurie des substances utilisées pour les injections létales, en raison d'un refus d'approvisionnement de firmes pharmaceutiques, pour la plupart européennes.

Les autorités du Texas ont d'ailleurs la semaine dernière assigné en justice la FDA, l'Agence fédérale des produits alimentaires et médicamenteux, en lui reprochant la confiscation prolongée de produits mortels.

En octobre 2015, le Texas et l'Arizona avaient en effet tenté d'importer en catimini d'Inde des doses de thiopental sodique, mais les autorités sanitaires fédérales avaient saisi ces envois en jugeant illégale l'utilisation de ce barbiturique dans le cadre d'exécutions.

La controverse sur les injections létales devrait par ailleurs être relancée courant janvier, deux Etats, la Virginie et l'Ohio, prévoyant de procéder à des exécutions en utilisant du midazolam, produit très critiqué car étant un anxiolytique et non un anesthésiant.

Des prisonniers ayant reçu du midazolam ont suffoqué et montré des signes de souffrance lors de leur exécution.

Avec AFP

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