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Le Qatar appelle au dialogue entre l'Iran et les pays du Golfe


Poignée de main entre l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, à droite, et le Premier ministre indien Narendra Modi, à Doha, au Qatar, 5 juin 2016.
Poignée de main entre l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, à droite, et le Premier ministre indien Narendra Modi, à Doha, au Qatar, 5 juin 2016.

L'émir du Qatar a appelé ses partenaires arabes du Golfe et l'Iran à dialoguer pour trouver des solutions à leurs différends au moment où le torchon brûle entre Ryad et Téhéran autour du hajj, le pèlerinage annuel à La Mecque.

L'émir, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a lancé cet appel lors d'un entretien téléphonique avec le président iranien Hassan Rohani à l'occasion de la fête du sacrifice célébrée depuis lundi par les musulmans, a indiqué mardi l'agence officielle QNA du Qatar.

"L'émir a souligné que les relations entre (les pays arabes du) Golfe et l'Iran doivent être basées sur le bon voisinage et le respect mutuel", a écrit l'agence en rendant compte de la conversation.

"Toute dispute entre le Golfe et l'Iran doit être réglée par la négociation et le dialogue", a-t-on ajouté.

Le 7 septembre, le Qatar s'était associé à ses partenaires du Conseil de coopération du Golfe, dont le chef de file est l'Arabie saoudite, pour dénoncer des tentatives de Téhéran de "politiser" le hajj après une violente diatribe lancée par l'Iran contre l'Arabie saoudite.

La tension, déjà vive entre l'Arabie saoudite et l'Iran, s'est accentuée en raison du désaccord qui a privé les Iraniens de pèlerinage cette année après la bousculade qui avait coûté la vie à près de 2.300 fidèles, dont 464 Iraniens, lors du hajj l'an dernier.

Le 5 septembre, le numéro un iranien Ali Khamenei avait remis en cause la gestion des lieux saints de l'islam par l'Arabie saoudite. En réponse, le grand mufti saoudien, cheikh Abdel Aziz al-Cheikh, avait affirmé que les Iraniens n'étaient "pas des musulmans".

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif est alors monté au créneau, en répondant qu'"il n'y a effectivement aucune ressemblance entre l'islam des Iraniens (...) et celui de l'extrémisme fanatique que prêchent (les Saoudiens)".

Outre le pèlerinage, l'Arabie saoudite sunnite et l'Iran chiite se posent en rivaux sur plusieurs questions régionales, dont les conflits en Syrie et au Yémen.

Avec AFP

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