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Le président Gnassingbé "optimiste" pour surmonter la crise au Togo


Le président Faure Gnassingbé salue ses partisans à l'ouverture du congrès de son parti à Lomé, Togo, 28 octobre 2017. (Twitter/Faure Gnassingbé)
Le président Faure Gnassingbé salue ses partisans à l'ouverture du congrès de son parti à Lomé, Togo, 28 octobre 2017. (Twitter/Faure Gnassingbé)

Le président togolais Faure Gnassingbé s'est montré "optimiste", samedi à l'ouverture du congrès de son parti, pour surmonter la crise au Togo où les violences politiques ont fait au moins 16 morts en deux mois.

"Nous avons suffisamment démontré que nous sommes forts, nous sommes confiants, nous sommes optimistes", a déclaré M.Gnassingbé à l'ouverture du congrès de l'Union pour la république (Unir) à Tsévié, à environ 35 km au nord de Lomé, sans directement parler de la crise qui se secoue le pays.

C'est la première fois que le président togolais s'exprime depuis le déclenchement de la crise en août.

Plus de 2.000 délégués, la plupart vêtus de tee-shirts blanc aux couleurs du parti, participent à ce congrès, placé sous le thème: "Unir nos énergies pour un développement harmonieux du pays".

"Aujourd'hui, ceux qui intoxiquent, ceux qui mentent, ont trouvé des alliés dans la technologie et on peut transformer une chose juste, ou alors, un homme simple comme moi en dictateur sanguinaire", mais "tôt ou tard, la vérité finira par triompher", a lancé M.Gnassingbé, fortement applaudi.

"il faut faire preuve de courage, de patience et de force pour surmonter l'épreuve. Et je sais que nous en sommes capables", a-t-il indiqué.

La coalition de l'opposition togolaise, qui regroupe 14 partis politiques, organise depuis août des marches contre le pouvoir pour demander une limitation rétroactive du nombre de mandats présidentiels.

Elle réclame aussi la démission du président Faure Gnassingbé, à la tête du Togo depuis 2005. Il a succédé à son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé sans partage le pays pendant 38 ans.

Seize personnes, dont des adolescents et deux militaires lynchés par la foule, ont été tuées en deux mois, selon un bilan établi par l'AFP. Les violences ont aussi fait quelque 200 blessés.

Avec AFP

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