Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Le pouvoir dément la mort d'un opposant en prison en Guinée équatoriale


Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, 3 janvier 2017. (Facebook/ Teodoro Obiang Nguema)
Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, 3 janvier 2017. (Facebook/ Teodoro Obiang Nguema)

Le Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE, au pouvoir) a démenti mardi la mort en prison à Malabo d'un ex-capitaine de l'armée, annoncée vendredi par le chef du parti d'opposition dissous Citoyens pour l'innovation (CI), Gabriel Nse Obiang.

Dans un communiqué publié sur le site de la présidence, le PDGE tient "à démentir la fausse information diffusée par le mouvement CI, sur la mort présumée d'un militaire à la prison de Malabo".

Le communiqué parle de "présumé assassinat d'un imaginaire ancien capitaine des forces armées, Evaristo Oyaga Sima, à la prison de Malabo" et regrette que cette information, "un canular sans aucune forme de véracité", ait été "diffusée par divers medias occidentaux".

L'ex-capitaine Evaristo Oyaga Sima est mort dans la nuit du 27 au 28 mai dans des circonstances suspectes, selon sa famille.

Le communiqué du PDGE ne parle pas des circonstances de la mort de l'ex-capitaine.

"C'est un assassinat d'Etat, il a été assassiné. J'ai toutes les preuves, son cou a été brisé, sa tête présentait des coups, et le sang coulait. Il a été assassiné parce que c'est mon cousin", avait affirmé vendredi à l'AFP le leader de CI, Gabriel Nse Obiang.

>> Lire aussi : Un proche d'un opposant "assassiné" en Guinée Equatoriale

Evaristo Oyoga Sima, ancien capitaine de l'armée, était emprisonné à la prison centrale Black Beach de Malabo depuis 2016. Il avait été condamné la même année à quatre ans de prison pour désertion, selon M. Obiang.

Il avait été arrêté au Gabon et extradé vers Malabo en 2016, selon sa famille.

Le communiqué du PDGE estime que le leader de CI "qui a inventé des histoires pendant des années contre le gouvernement légitime de la république de Guinée équatoriale et ses dignitaires, ne devrait pas mériter la crédibilité que certains médias occidentaux lui donnent".

>> Lire aussi : Un parti d'opposition dissous va déposer un nouveau recours en Guinée équatoriale

Le parti CI a été dissous le 26 février en même temps que la condamnation de 21 de ses militants, dont l'unique député élu du parti, à 30 ans de prison pour "sédition, désordre public, atteintes à l'autorité et blessures graves".

Des condamnations intervenues à la suite de violences qui s'étaient produites pendant la campagne pour les législatives de novembre 2017 dans la ville d'Aconibé, fief du leader de CI.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG