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Le parti de Bemba envisage des actions de "grande envergure"


L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, après son atterrissage à l’aéroport international de N’Djili, à Kinshasa, 1 août 2018.
L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, après son atterrissage à l’aéroport international de N’Djili, à Kinshasa, 1 août 2018.

Le parti de Jean-Pierre Bemba a menacé d'opter pour "des actions citoyennes de grande envergure", au lendemain d'une décision de la Cour constitutionnelle l'écartant de la course à la succession du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo.

Dans son arrêt rendu lundi soir, la Cour constitutionnelle a exclu par une décision définitive M. Bemba de la liste des candidats à l'élection présidentielle du 23 décembre, en raison de sa condamnation par la Cour pénale internationale (CPI) pour subornation des témoins.

"A ce jour, personne ne pourra reprocher (au Mouvement de libération du Congo, MLC) une inclinaison active vers des actions citoyennes de grande envergure", a déclaré sa secrétaire générale Eve Bazaiba.

Le MLC annonce la mise sur pied d'un comité de crise avec d'autres opposants chargée d'"élaborer un agenda des actions" qui seront initiées "afin d'amener le peuple congolais à reconquérir ses droits souverains confisqués par un groupe de prédateurs", a-t-elle ajouté, à l'issue d'une réunion du bureau politique du MLC.

Le MLC envisage en outre de "requalifier le processus (électoral) et restructurer" la Commission électorale à cause de son "inféodation totale" au régime en place, a ajouté Mme Bazaiba.

Deuxième force politique de l'opposition à l'Assemblée nationale, le MLC accuse le président de la commission électorale Corneille Nangaa de n'obéir "qu'aux injonctions du pouvoir".

M. Bemba a dénoncé mardi une "parodie d'élection" qui se prépare en RDC, accusant le président Kabila de choisir les opposants devant concourir contre son candidat.

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