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Le nouveau Premier ministre promet des élections "libres" et "transparentes" à Madagascar


Le président malgache Hery Rajaonarimampianina et le Premier ministre Christian Ntsay assistent à l'annonce du nouveau gouvernement au palais présidentiel d'Iavoloha, à Antananarivo, le 11 juin 2018.
Le président malgache Hery Rajaonarimampianina et le Premier ministre Christian Ntsay assistent à l'annonce du nouveau gouvernement au palais présidentiel d'Iavoloha, à Antananarivo, le 11 juin 2018.

Le nouveau Premier ministre malgache, Christian Ntsay, a promis jeudi que les élections présidentielle et législatives prévues cette année seraient "transparentes" et "libres", lors de sa première intervention devant le Parlement.

"Une élection transparente et libre, telle est notre priorité", a lancé M. Ntsay dans un hémicycle très clairsemé.

Le gouvernement n'écartera "personne de l'élection" et publiera "dans le plus bref délai les décrets d'applications des lois électorales", a-t-il ajouté.

Le vote d'une première version de ces lois, jugées favorables au régime, est à l'origine d'une fronde de l'opposition qui a manifesté tous les jours pendant près de deux mois contre le régime du président Heri Rajaonarimampianina.

Cette crise s'est terminée au début du mois avec la nomination, sur requête de la Haute cour constitutionnelle, de M. Ntsay à la tête d'un cabinet de "consensus" censé conduire le pays jusqu'aux prochaines élections générales.

Ces scrutins devaient initialement se dérouler à la toute fin 2018 mais la plus haute instance judiciaire du pays a exigé qu'ils aient lieu pendant la "saison sèche", c'est-à-dire d'ici octobre.

>> Lire aussi : L'opposant Rajoelina exige la date de la présidentielle anticipée à Madagascar

Aucune date n'a pour l'heure officiellement été fixée.

Dans son discours de politique générale, Christian Ntsay, un ancien haut-fonctionnaire international, a également promis pêle-mêle la "restauration dans les plus brefs délais de la sécurité", un nouveau "dialogue social", une "justice équitable" et "l'amélioration du climat d'investissement".

Seuls 15 des 151 députés de l'Assemblée nationale ont assisté à son discours, qui marquait la reprise des activités parlementaires interrompues pendant la récente crise politique.

L'actuel chef de l'Etat n'a pas encore annoncé s'il briguerait un nouveau mandat mais les deux figures de l'opposition, ses prédécesseurs Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, se sont déjà mis en ordre de bataille pour la présidentielle.

Avec AFP

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