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Le Nigeria tente de retrouver 12 marins kidnappés par des pirates


Une mitrailleuse sur un bateau au large de la côte atlantique, au Nigeria, le 19 décembre 2013.
Une mitrailleuse sur un bateau au large de la côte atlantique, au Nigeria, le 19 décembre 2013.

Les autorités nigérianes ont annoncé qu'elles mettaient tout en oeuvre pour libérer les 12 membres d’équipage du navire de marchandises enlevés par des pirates le week-end dernier, au large du Delta du Niger.

L’Agence nigériane d’administration et de sécurité maritimes (NIMASA) a déclaré qu’elle avait "commencé des opérations de recherche (et de sauvetage)" de l’équipage du Glarus, navire de la société suisse Massoel Shipping.

Le directeur général de NIMASA, Dakuku Peterside, a déclaré dans une conférence de presse à Lagos que l'agence travaillait "pour s'assurer qu'ils soient trouvés et libérés sans condition".

La recherche et le sauvetage sont menés avec la marine nigériane et d’autres agences de sécurité, a-t-il annoncé .

"Le problème de la piraterie dans le golfe de Guinée est un défi que nous reconnaissons et nous sommes déterminés à affronter", a-t-il déclaré, promettant une "tolérance zéro".

Samedi matin, un groupe de pirates a réussi à monter sur le pont du Glarus, grâce de hautes échelles et ont coupé les barbelés de protection, a indiqué dimanche l'armateur.

L'attaque s'est déroulée dans le sud-ouest de l’île Bonny, près de la ville de Port Harcourt, dans le sud du pays.

Après avoir détruit une grande partie de l'équipement de communication sur le navire, le groupe est parti avec 12 des 19 membres de l'équipage, qu'ils ont pris en otage, selon l'armateur.

Patrick Adamson, porte-parole de Massoel Shipping a expliqué à l'AFP qu'il s'agit de la "deuxième attaque de cette envergure cette année", dans les eaux du Golfe de Guinée.

En février dernier, un pétrolier battant pavillon panaméen, avec 22 marins indiens et 13.500 tonnes de carburant à bord, avait ainsi été retenu pendant cinq jours par des pirates au large du Bénin, avant d'être relâché avec son équipage et sa cargaison.

Les pirates opérant au large du Nigeria, premier producteur de pétrole du continent à la grande majorité de la population vivant sous le seuil de pauvreté, sont généralement bien armés et violents.

Ils détournent parfois les navires pendant plusieurs jours, le temps de piller les soutes, et demandent d'importantes rançons avant de libérer l'équipage.

La piraterie dans le Golfe, qui abrite les deux principaux pays producteurs d'or noir d'Afrique subsaharienne, le Nigeria et l'Angola, a sérieusement perturbé cette voie de transport maritime international et coûté des milliards de dollars à l'économie mondiale.

Avec AFP

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