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Le Maroc veut "préserver" sa relation avec la Mauritanie


Le gouvernement marocain tient sa première réunion à Rabat, au Maroc, le 5 janvier 2012.
Le gouvernement marocain tient sa première réunion à Rabat, au Maroc, le 5 janvier 2012.

Le Maroc entend "préserver" sa relation avec la Mauritanie voisine et va y envoyer une délégation gouvernementale pour "dissiper tout malentendu", a indiqué le palais royal dans un communiqué, alors que les relations se sont tendues ces derniers jours entre les deux pays.

Le roi Mohammed VI s'est entretenu mardi au téléphone avec le président Mohammed Ould Abdelaziz et a réaffirmé "son attachement à la relation de bon voisinage et de solidarité entre les deux pays", selon ce communiqué.

Les deux chefs d'Etat "ont exprimé leur détermination à préserver cette relation (...)" et le souverain marocain a rappelé à cette occasion que le "Maroc reconnaissait l'intégrité territoriale" de la Mauritanie, d'après ce texte.

Le 24 décembre, le secrétaire général du parti de l'Istiqlal (parti historique de la lutte pour l'indépendance), Hamid Chabat, avait déclaré que la Mauritanie "était une terre marocaine", des propos vivement dénoncés à Nouakchott par le parti au pouvoir.

Pour étouffer une possible crise diplomatique, le ministère marocain des Affaires étrangères avait immédiatement condamné les "déclarations irresponsables et dangereuses" de M. Chabat.

Cet incident est intervenu alors que les relations se sont distendues ces dernières années entre les deux pays voisins.

Des voix se font de plus en plus critiques au Maroc, en particulier sur la question du Sahara occidental. Des médias marocains accusent en effet Nouakchott de laisser les indépendantistes du Polisario circuler librement sur le territoire mauritanien.

Le Maroc reste néanmoins "animé d'une volonté sincère de développer ses relations avec la Mauritanie et de les hisser au niveau d'un partenariat stratégique", selon le ministère marocain des Affaires étrangères.

Mohammed VI a décidé de dépêcher à Nouakchott le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane et le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui étaient attendus mercredi, afin de "dissiper tout malentendu qui pourrait avoir un impact négatif sur les excellentes relations" entre les deux pays.

Avec AFP

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