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Le FMI moins optimiste sur la croissance


Le pire a été évité pour l'économie mondiale, a estimé le FMI, puisque la zone euro n’a pas encore éclaté
Le pire a été évité pour l'économie mondiale, a estimé le FMI, puisque la zone euro n’a pas encore éclaté
Réunions de printemps des institutions de Breton Woods – Banque mondiale et Fonds monétaire international (FMI). A cette occasion, le FMI a abaissé mardi sa prévision de croissance mondiale pour 2013.

Le produit intérieur brut mondial ne devrait pas dépasser les 3,3 % en 2013, alors qu’en janvier, le FMI tablait encore sur 3,5 %.

Néanmoins, le pire a été évité, a estimé le FMI, puisque la zone euro n’a pas encore éclaté, comme on le redoutait depuis un an, et que les Etats-Unis se sont attaqués à leurs problèmes budgétaires.

Même s’il est prématuré de chiffrer l’impact des coupes budgétaires automatiques adoptées par l’administration Obama et le Congrès en début d’année, les Etats-Unis connaitront 1,9% de croissance cette année, selon le FMI, soit une baisse de 0,2 point par rapport à l’évaluation précédente.

Les grands pays émergents se débrouillent plutôt bien, poursuit le FMI. Ils continuent à soutenir l’économie mondiale, en dépit de la baisse des prévisions de croissance en Chine et au Brésil.

Le gouvernement chinois a annoncé lundi 7,7% de croissance pour le premier trimestre 2013, alors que le FMI évoque, lui, une croissance à 8 pour cent cette année. A noter que les agences de notation Fitch et Moody’s ont abaissé mardi leurs notes de la dette souveraine de la Chine en raison de la forte hausse du crédit dans l’économie chinoise et de l’insuffisance des réformes.

Par ailleurs, les prix à la consommation ont légèrement baissé aux États-Unis en mars, sous l'effet de la baisse des cours des hydrocarbures.

Selon des chiffres publiés par le département du Travail mardi, ils ont reculé de 0,2% par rapport à février. En glissement annuel, la hausse de l'indice général des prix sur les douze derniers mois n’était que de 1,5%. Cette stabilité fait taire les critiques qui redoutent que la faiblesse des taux d’intérêt imposés par la Fed, la banque centrale américaine, ne suscite des poussées inflationnistes.
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