Les parlementaires des deux grands partis politiques américains – démocrates et républicains - se disent « sceptiques » quant à l’accord intérimaire conclu en novembre sur le programme nucléaire de l’Iran. Et le Congrès n’a pas tout à fait renoncé à son intention de renforcer les sanctions contre Téhéran, bien que l’administration Obama ait averti qu’une telle action pourrait « torpiller » une diplomatie fort délicate.
Le président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, le démocrate Robert Menendez, assure qu’il préfère lui aussi une solution négociée avec Téhéran. Mais intervenant sur « Face The Nation », un programme de CBS News, M. Menendez a dit que la pression économique sur Téhéran doit être maintenue, et renforcée si les négociations ne produisent pas un accord final.
« Envisager des sanctions qui sont invoquées six mois après la date d’entrée en vigueur, et donnent au président les coudées franches, cela crée de la flexibilité en diplomatie, tout en envoyant à l’Iran un message qui dit qu’il y a des conséquences si vous ne concluez pas un bon accord », a déclaré le sénateur Menendez.
Son collègue Bob Corker, principal membre républicain de la même Commission des Affaires étrangères du Sénat, qualifie lui « d’erreur » l’accord intérimaire.
« Je suis très préoccupé par cet accord intérimaire en particulier, à savoir comment nous arrivons là où l’Iran n’est pas en train d’enrichir constamment (de l’uranium), et où les Iraniens sont sur le point, toujours, de connaitre la percée qui leur permettra de fabriquer une arme nucléaire », a expliqué le sénateur Corker.
Pour M. Corker, renforcer les sanctions améliorerait les chances d’obtenir un meilleur résultat. Il a exprimé l’espoir qu’une proposition de loi serait soumise à un vote au Sénat, contrôlé par les démocrates. A noter que leur chef de file, Harry Reid, n’a ni promis, ni exclu un tel vote, disant que la Chambre haute a besoin de temps pour étudier de telles sanctions avant d’agir.
Le département d’Etat américain soutient qu’imposer de nouvelles sanctions, pendant le déroulement de négociations serait une erreur. Pour sa part, le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, a mis en garde contre toute mesure qui risquerait de compromettre la diplomatie, ajoutant que le peuple américain ne veut pas que l’on s’achemine vers une guerre.
Le président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, le démocrate Robert Menendez, assure qu’il préfère lui aussi une solution négociée avec Téhéran. Mais intervenant sur « Face The Nation », un programme de CBS News, M. Menendez a dit que la pression économique sur Téhéran doit être maintenue, et renforcée si les négociations ne produisent pas un accord final.
« Envisager des sanctions qui sont invoquées six mois après la date d’entrée en vigueur, et donnent au président les coudées franches, cela crée de la flexibilité en diplomatie, tout en envoyant à l’Iran un message qui dit qu’il y a des conséquences si vous ne concluez pas un bon accord », a déclaré le sénateur Menendez.
Son collègue Bob Corker, principal membre républicain de la même Commission des Affaires étrangères du Sénat, qualifie lui « d’erreur » l’accord intérimaire.
« Je suis très préoccupé par cet accord intérimaire en particulier, à savoir comment nous arrivons là où l’Iran n’est pas en train d’enrichir constamment (de l’uranium), et où les Iraniens sont sur le point, toujours, de connaitre la percée qui leur permettra de fabriquer une arme nucléaire », a expliqué le sénateur Corker.
Pour M. Corker, renforcer les sanctions améliorerait les chances d’obtenir un meilleur résultat. Il a exprimé l’espoir qu’une proposition de loi serait soumise à un vote au Sénat, contrôlé par les démocrates. A noter que leur chef de file, Harry Reid, n’a ni promis, ni exclu un tel vote, disant que la Chambre haute a besoin de temps pour étudier de telles sanctions avant d’agir.
Le département d’Etat américain soutient qu’imposer de nouvelles sanctions, pendant le déroulement de négociations serait une erreur. Pour sa part, le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, a mis en garde contre toute mesure qui risquerait de compromettre la diplomatie, ajoutant que le peuple américain ne veut pas que l’on s’achemine vers une guerre.