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Le coronavirus met la presse guinéenne au bord de l'asphyxie


Une marche des journalistes guinéens contre la Haute autorité de la communication, en 2017, à Conakry. (VOA/Zakaria Camara)
Une marche des journalistes guinéens contre la Haute autorité de la communication, en 2017, à Conakry. (VOA/Zakaria Camara)

Les entreprises de presse guinéennes tirent l’essentiel de leurs ressources financières des publicités. Malheureusement la pandémie du coronavirus, qui continue de faire des victimes dans le pays, rend la situation encore plus difficile.

Plusieurs professionnels des médias sont actuellement en chômage technique en raison d’une situation économique précaire liée au coronavirus. C’est dans ce contexte que les journalistes guinéens célèbrent la journée mondiale de la presse.

"La presse guinéenne ne se porte pas bien, elle traverse un tournant critique. Bien avant l’apparition de la pandémie du Covid-19, la presse guinéenne dans sa globalité traversait des moments très difficiles du moment que les publicités ne se bousculent plus", a expliqué Sanu Kerfala Cissé, président de l’Union des radios et télévisions libres de Guinée.

Cette crise économique vient s’ajouter aux difficultés pour les journalistes guinéens à obtenir l’information fiable.

"Ce n'est pas facile d’avoir des informations crédibles. A chaque fois que vous êtes devant un département ou une administration, vous n’arrivez pas à rencontrer la personne source", témoigne Mamadi, reporter.

Malgré un paysage médiatique en pleine expansion et malgré la liberté de ton, la Guinée a chuté de la 107e à la 110e place, dans le dernier rapport de Reporters sans frontières sur la liberté de la presse.

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