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La révision constitutionnelle continue de faire grincer les dents des Maliens


Manifestation contre le projet du referendum à Bamako, Mali, 1er juillet 2017. (Facebook/Mali Koura)
Manifestation contre le projet du referendum à Bamako, Mali, 1er juillet 2017. (Facebook/Mali Koura)

Au Mali, la contestation du projet de révision constitutionnelle continue. Après Bamako, plusieurs manifestations anti-référendaires ont été organisées à l'intérieur du pays.

Ces manifestations se tiennent alors que le projet est renvoyé au parlement pour une secondaire lecture. En attendant la convocation de l'assemblée nationale, les débats entre partisans du référendum et ceux qui sont opposés continuent.

Reportage de Kassim Traoré, correspondant à Bamako pour VOA Afrique
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Initiateurs de la requête d'une seconde lecture du projet de la révision constitutionnelle, les députés de l'opposition crient victoire.

Madou Nimaga, professeur de droit constitutionnel à l'Université des sciences juridiques et politiques de Bamako, trouve que "la révision constitutionnelle est nécessaire conformément aux clauses de l'accord d'Alger".

Avec les récents combats entre Plateforme et CMA à Kidal, la situation s'est une fois de plus tendue dans la région de l'extrême-nord malien. Une tension qui rend encore plus difficile l'évocation de révision constitutionnelle dans cette partie du Mali où l'État n'est toujours pas présent.

À la Convention de la majorité présidentielle, les campagnes de sensibilisation autour du projet référendaire se poursuivent. Bocary Treta, président du RPM parti présidentiel, pense que "les citoyens maliens ont besoin d'avoir une éclairage mais que chacun doit respecter les différences de vues".

Les députés de l'opposition parlementaire affûtent leurs armes en attendant le nouveau projet de révision, qui leur sera présenté pour une seconde lecture.

"Nous voulons faire une relecture indépendante", explique Oumar Mariko, président du parti SADI, qui regrette "l'incompétence" de l'État.

Les marches contre la révision de la Constitution de 1992 se déroulent à l'intérieur du pays. Samedi 15 juillet, la Plateforme Ante Abanna "Touche pas à ma constitution" va organiser une nouvelle marche à Bamako.

Kassim Traoré, correspondant à Bamako

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