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La Namibie va accélérer l'exploration d'un gisement pétrolier en haute mer


Une photo aérienne montre le navire MAFUTA de Diamonds Sea Mining de Debmarine, une coentreprise entre le géant de l'extraction de diamants De Beers et le gouvernement namibien, le 25 juin 2017.
Une photo aérienne montre le navire MAFUTA de Diamonds Sea Mining de Debmarine, une coentreprise entre le géant de l'extraction de diamants De Beers et le gouvernement namibien, le 25 juin 2017.

La Namibie a l'intention d'accélérer le développement de son premier champ pétrolier afin d'en assurer la production d'ici 2026, a-t-on appris lundi d’un responsable du secteur de l'énergie.

Cette révélation fait suite à une importante découverte en mer par Shell.

La multinationale a déclaré vendredi que le puits d'exploration au large des côtes de ce pays d'Afrique australe avait donné des résultats "encourageants".

"Si nous y parvenons au cours des quatre prochaines années, ce sera excellent pour nous, et le gouvernement namibien s'est engagé auprès de l'équipe de la co-entreprise à travailler main dans la main avec elle... pour s'assurer que nous accélérons le développement du champ afin de pouvoir produire aussi rapidement que possible", a déclaré Maggy Shino, commissaire au pétrole au ministère namibien des mines et de l'énergie.

Le puits Graff-1 de Shell a été foré en haute mer, dans des eaux de plus de 5 000 mètres.

Mme Shino a déclaré qu'il était trop tôt pour fournir les volumes exacts de pétrole rencontrés dans le puits Graff-1 ou pour savoir si la nouvelle découverte était suffisante pour constituer un projet autonome ou si elle nécessitait d'autres exploration.

Une autre multinationale, TotalEnergies, fore actuellement un autre puits, Venus, dans un bloc voisin.

"D'ici mai ou juin, nous serons en mesure d'accéder à suffisamment de données pour pouvoir vous faire part en toute confiance de la quantité dont nous parlons ici", a-t-elle déclaré.

Shell n'a pas fourni de détails sur l’ampleur du gisement.

Shell détient une participation de 45 % dans la licence d'exploration où se trouve le puits. Qatar Energy détient aussi une participation de 45 % et la para-étatique NAMCOR détient les 10 % restants.

Pays à revenu moyen supérieur, la Namibie est tributaire de l'exploitation minière, un secteur qui a fourni plus de 50 % de ses recettes en devises entre 2015 et 2019, selon la Banque mondiale.

Pour le moment, la Namibie n'est pas un pays producteur de pétrole, mais l'Angola, pays frontalier, est l'un des majeurs producteurs de pétrole et de gaz en Afrique.

Ces dernières années, l'intérêt pour les perspectives offshore de la Namibie a attiré de nombreuses sociétés étrangères, dont Exxon Mobil, à la suite de découvertes en Afrique du Sud voisine ainsi qu'au Brésil et en Guyane, qui partagent des similitudes géologiques.

Avec Reuters.

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