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La Ligue arabe veut une enquête de la CPI sur les morts de Gaza


Le personnel médical soigne un Palestinien blessé lors des tirs des forces de sécurité israéliennes, Gaza, 31 mars 2018.
Le personnel médical soigne un Palestinien blessé lors des tirs des forces de sécurité israéliennes, Gaza, 31 mars 2018.

Le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit a annoncé mercredi que son organisation souhaitait que la Cour pénale internationale enquête sur la mort de 18 Palestiniens la semaine dernière au cours de manifestations près de la frontière entre Gaza et Israël.

"La Ligue arabe souhaite l'intervention de la Cour pénale internationale de La Haye pour enquêter sur la mort des Palestiniens en marge des manifestations de la semaine dernière", a déclaré Ahmed Aboul Gheit pendant une visite officielle au Portugal.

L'ancien ministre des Affaires étrangères de l'Égypte a également soutenu l'appel du secrétaire général des Nations unies, le Portugais Antonio Guterres, qui encourageait la mise en oeuvre d'une enquête indépendante et transparente sur ces événements, les plus sanglants depuis la guerre de 2014.

>> Lire aussi : Israël rejette toute enquête indépendante sur les violences à Gaza

Vendredi, des dizaines de milliers de Palestiniens ont afflué vers la barrière séparant Israël de Gaza, au premier jour de "la marche du retour".

Ce mouvement de protestation, qui doit durer six semaines, vise à réclamer "le droit au retour" de quelque 700.000 Palestiniens chassés de leurs terres ou ayant fui pendant la guerre qui a suivi la création d'Israël en 1948.

Israël avait prévenu par l'intermédiaire de son ministre de la Défense que ceux qui s'approchaient de la frontière mettaient "leur vie en danger".

>> Lire aussi : Au moins 15 Palestiniens tués dans les affrontements avec l'armée israélienne

M. Aboul Gheit a fait savoir que ce mouvement côté palestinien ne devait pas être "oublié ou minimisé" tout en ajoutant qu'il espérait la fin des tueries dans ces manifestations qu'il ne voit "pas s'essouffler avant le 15 mai".

Ces manifestations interviennent dans une période à risques, les Etats-Unis prévoyant d'inaugurer leur ambassade à Jérusalem autour du 14 mai.

La reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem en tant que capitale d'Israël a ulcéré les Palestiniens, qui y voient la négation de leur revendication sur la partie orientale de la Ville sainte, annexée et occupée par Israël.


Avec AFP

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