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La CPI pourrait juger les auteurs de crimes de guerre à Gaza


La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda à La Haye, 8 avril 2018. (Twitter/CPI)
La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda à La Haye, 8 avril 2018. (Twitter/CPI)

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a appelé dimanche à fin du bain de sang dans la bande de Gaza, avertissant que la cour pourrait juger les auteurs de crimes de guerre.

"Le recours à la violence doit cesser", a déclaré Fatou Bensouda dans un communiqué diffusé par la CPI, dont le siège est à La Haye.

"Toute personne qui incite ou participe à des actes de violence, en donnant des ordres, en exigeant, en encourageant ou en contribuant de quelque manière que ce soit à la commission de crimes relevant de la juridiction de la CPI est susceptible d'être poursuivi devant la CPI", a mis en garde la procureure.

Israël a fait face à de vives critiques des organisations de défense des droits de l'homme, y compris israéliennes, pour son utilisation de balles réelles contre les manifestants de la "marche du retour" organisée par les Palestiniens.

>> Lire aussi : Obsèques à Gaza de Palestiniens dont un reporter tués à la frontière avec Israël

Après la journée du 30 mars lors de laquelle 19 Palestiniens avaient été tués, l'Union européenne et l'ONU avaient demandé l'ouverture d'une enquête indépendante.

Vendredi, au cours d'une nouvelle journée de manifestations marquée par des heurts, neuf Palestiniens dont un journaliste ont été tués. L'UE s'est de nouveau interrogée sur l'usage proportionné ou non de la violence par Israël face à ces manifestations.

Au total, en incluant deux Palestiniens tués au cours de heurts distincts, le bilan des Palestiniens tués depuis le 30 mars est de 30, selon le ministère de la Santé de Gaza. Il n'y a eu aucune victime côté israélien.

>> Lire aussi : Au moins trois Palestiniens dans des heurts avec l'armée israélienne

Israël affirme que ses soldats ont ouvert le feu seulement par nécessité contre des protestataires tentant de s'infiltrer sur son territoire et pour empêcher des attaques.

Le gouvernement de Benjamin Netanyahu accuse le Hamas d'être derrière ce mouvement de protestation.

Avec AFP

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