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La Bolivie repousse encore ses élections générales à cause du coronavirus


Session des députés boliviens le report des élections en raison de la pandémie de Covid-19, La Paz, 29 avril 2020. Les élections générales ont été reportées deux fois. (Reuters/David Mercado)
Session des députés boliviens le report des élections en raison de la pandémie de Covid-19, La Paz, 29 avril 2020. Les élections générales ont été reportées deux fois. (Reuters/David Mercado)

Le Tribunal Suprême Electoral bolivien a reporté les élections au 18 octobre. Initialement prévues le 3 mai, elles avaient déjà été reportées au 6 septembre.

Le TSE "décide de fixer les élections générales 2020 au dimanche 18 octobre", a annoncé jeudi le président de cet organisme, Salvador Romero.

"La date définitive des élections réunit de meilleures conditions pour protéger la santé, faciliter le vote à l'étranger et l'arrivée de missions d'observation internationales", a ajouté le président du TSE, qui a aussi mis en avant des rapports médicaux selon lesquels le pic de la pandémie est attendu entre fin août et début septembre en Bolivie.

Selon lui, un éventuel second tour aurait lieu le 29 novembre et la prise de fonction des nouvelles autorités en décembre.

Cette décision est le "fruit de considérations d'ordre légal, scientifique et politique", a ajouté le président du TSE, au moment où la Bolivie enregistre plus de 64.000 cas de Covid-19, dont 2.328 décès.

Ces élections générales, auxquelles l'ex-président Evo Morales ne peut pas se représenter, visent à élire le chef de l'Etat, le vice-président ainsi que 36 sénateurs et 120 députés.

Initialement prévues le 3 mai, elles ont été reportées en raison de la pandémie de Covid-19. Les Boliviens seront donc appelés à retourner aux urnes un an après les dernières élections d'octobre 2019.

Au pouvoir depuis 2006, l'ancien président socialiste Evo Morales s'était alors proclamé vainqueur de ce scrutin pour un quatrième mandat, mais l'opposition avait crié à la fraude.

Après des semaines de manifestations, lâché par la police et l'armée, M. Morales avait démissionné le 10 novembre et quitté la Bolivie. Exilé depuis en Argentine, il est sous le coup d'un mandat d'arrêt émis par le parquet bolivien. Les autorités ont averti qu'il serait immédiatement arrêté s'il revenait dans le pays.

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