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L'UA et la Cédéao félicitent Ouattara pour sa réélection à un troisième mandat


Les présidents nigérien Mahamadou Isoufou, ivoirien Alassane Ouattara, ghanéen Nana Akufo Ado, nigérian Muhammadu Buhari et togolais Faure Gnassingbé, lors du sommet de la Cédéao, à Niamey, Niger, 24 octobre 2017. (Abdoul-Razak Idrissa)
Les présidents nigérien Mahamadou Isoufou, ivoirien Alassane Ouattara, ghanéen Nana Akufo Ado, nigérian Muhammadu Buhari et togolais Faure Gnassingbé, lors du sommet de la Cédéao, à Niamey, Niger, 24 octobre 2017. (Abdoul-Razak Idrissa)

L'Union africaine et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont félicité mardi le président ivoirien Alassane Ouattara pour sa réélection à un troisième mandat, validée par le Conseil constitutionnel, et que l'opposition juge anticonstitutionnelle.

Dans un communiqué, le président de la commission de l'UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat félicite le président Alassane Ouattara pour sa réélection et exhorte "tous les acteurs politiques à privilégier le dialogue pour préserver la cohésion sociale et la paix", après des violences qui ont fait une dizaine de morts lundi.

La Cédéao a également adressé ses félicitations à M. Ouattara en l'exhortant à "tout mettre en oeuvre en faveur du rassemblement des Ivoiriens" qui doivent résoudre leurs différends par "les voies du droit".

Par ailleurs, Alassane Ouattara a reçu mardi le renfort public de ses pairs africains qui ont reconnu sa réélection, notamment ceux du Maroc, du Sénégal, du Togo et du Ghana, selon une source proche de la présidence.

L'opposition ivoirienne avait boycotté l'élection du 31 octobre et refuse de reconnaître sa validité.

Plusieurs opposants ont été emprisonnés ou bloqués chez eux par les forces de l'ordre après avoir annoncé la création d'un régime "de transition".

M. Ouattara a appelé lundi au dialogue l'ex-président Henri Konan Bédié, leader de l'opposition qui refuse de reconnaitre la validité du scrutin.

Ni M. Bédié ni son Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) n'ont encore réagi officiellement à l'offre du président Ouattara. Mais N'Goran Djiedri, directeur général de l'administration du PDCI, et dirigeant d'un de ses courants - Notre Héritage - a posé des conditions.

"Oui au dialogue, mais avec la plateforme de l'opposition et avec un médiateur de l'ONU", a-t-il déclaré.

"L’ex-président de la Côte d’Ivoire" Alassane Ouattara "appelle l’opposition ivoirienne au dialogue avec la même intention que le loup affamé appellerait l’agneau au dialogue", a réagi de son côté sur Twitter Guillaume Soro.

M. Soro, 48 ans, est un ancien chef rebelle qui a par la suite occupé les fonctions de président de l'Assemblée nationale et de Premier ministre. Devenu opposant farouche à M. Ouattara, il vit désormais en exil à l'étranger.

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, plus de 8.000 Ivoirens ont fui vers les pays voisins, principalement le Liberia.

Mardi des Ivoiriens faisaient état de tueries dans une contrée du centre-est de la Côte d'Ivoire en utilisant le hashtag #Mbatto.

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