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L’OPEP courtise la Namibie qui se prépare à produire du brut à partir de 2030


Une vue de Windhoek, la capitale de la Namibie, le 24 février 2017. (Photo REUTERS/Siphiwe Sibeko - RC189C5C0FD0)
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Une vue de Windhoek, la capitale de la Namibie, le 24 février 2017. (Photo REUTERS/Siphiwe Sibeko - RC189C5C0FD0) 3

Les pays producteurs de pétrole envisagent une éventuelle adhésion de la Namibie qui met en place ce qui pourrait lui permettre de devenir le quatrième plus grand producteur d'Afrique vers 2030. L'Opep veut combler le vide laissé par le départ de plusieurs membres dont l'Angola.

À terme, l'OPEP, le principal groupe d'exportateurs de pétrole composé de la Russie et d'autres pays, aimerait voir la Namibie devenir membre à part entière, a déclaré NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l'énergie, qui, selon lui, a contribué à faciliter les négociations entre les deux parties.

L'Opep a lancé son "offensive de charme", a-t-il déclaré.

L'OPEP n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires. Le secrétaire général de l'OPEP, Haitham Al Ghais, aurait déclaré en février que l'OPEP était en pourparlers avec plusieurs pays en vue d'adhérer à la charte, sans les nommer.

L'OPEP avait alors déclaré dans un tweet qu'Al Ghais avait rencontré le ministre namibien des Mines et de l'Énergie, Tom Alweendo, lors d'une conférence au Nigeria où la perspective d'une collaboration entre l'OPEP et la Namibie "sous l'égide de la charte de coopération" avait été évoquée.

La décision de l'Opep est tributaire des structures que met en place la Namibie pour devenir la quatrième plus grande production de brut d'Afrique d'ici la prochaine décennie, suite aux découvertes majeures que TotalEnergies et Shell ont réalisées ces dernières années et qui sont estimées à 2,6 milliards de barils, ouvrant la voie à ce pays d'Afrique australe pour planifier sa production .

En 2023, la commissaire namibienne au pétrole, Maggy Shino, a exprimé son intérêt à rejoindre la "famille" de l'OPEP, selon un rapport de S&P Commodity Insights.

Pourtant, en mars, le ministre Alweendo a déclaré à Reuters que l'adhésion à l'OPEP n'était pas envisagée et qu'il ne voulait pas se prononcer sur la question de savoir si la Namibie envisageait d'adhérer à la charte.

"Personne ne nous a approché pour rejoindre l'Opep. Les membres de l'Opep sont des pays exportateurs de pétrole et nous n'en sommes pas encore là", a-t-il déclaré. "Cela ne sera pris en compte qu'une fois que nous aurons commencé à produire."

Les pourparlers entre l'OPEP et le gouvernement namibien se poursuivront probablement fin avril, lors d'une conférence namibienne sur l'énergie, a déclaré Ayuk, qui est également conférencier lors de l'événement.

Outre Total et Shell, des sociétés telles que Chevron CVX.N, Rhino Resources, Eco Atlantic Oil & Gas et Galp Energia GALP.LS mènent des activités d'exploration et d'évaluation en Namibie.

Sur la base des découvertes existantes, la Namibie envisage une capacité de production maximale de 700 000 barils par jour (b/j) d'ici la prochaine décennie, a estimé Joshi.

C'est moins que la production de quelque 1,1 million de b/j de l'Angola, qui a quitté l'OPEP en décembre 2023, en raison d'un plafond de production inférieur aux prévisions qu'il a reçu de l'OPEP. Les membres de cette organisation réduisent leur production pétrolière pour aider à soutenir les prix du brut.

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