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L'ONU impose un embargo sur les armes au Soudan du Sud


Riek Machar, ancien vice-président du Soudan du Sud, salue le président sud-soudanais Salva Kiir, a droite, sous le regard du président ougandais Yoweri Museveni lors d’une réunion de sécurité à Entebe, Ouganda, 7 juillet 2018.
Riek Machar, ancien vice-président du Soudan du Sud, salue le président sud-soudanais Salva Kiir, a droite, sous le regard du président ougandais Yoweri Museveni lors d’une réunion de sécurité à Entebe, Ouganda, 7 juillet 2018.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a imposé un embargo sur les armes au Soudan du Sud et des sanctions contre deux responsables militaires, alors que le pays est en guerre civile depuis près de cinq ans.

La résolution, présentée par les Etats-Unis, a été adoptée, de justesse, par neuf pays membres de la plus haute instance de l'ONU. La Russie, la Chine et quatre autres nations se sont abstenues.

Les Etats-Unis ont mené une pression intense pour obtenir les votes nécessaires pour faire adopter cet embargo, après avoir échoué en 2016 à convaincre le Conseil de soutenir la mesure et de couper l'afflux des armes au Soudan du Sud.

"Ce sont des armes que les groupes armés ont utilisé pour tirer sur des pères devant femme et enfants, pour braquer les convois d'aide alimentaire ou pour attaquer des femmes et des filles", a dit l'ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Nikki Haley, devant les membres du Conseil avant le vote.

>> Lire aussi : Le Parlement prolonge de trois ans le mandat du gouvernement au Soudan du Sud

La résolution adoptée souligne "une préoccupation profonde" du Conseil de sécurité "face à l'échec des dirigeants du Soudan du Sud à mettre un terme aux hostilités et "condamne les violations continues et flagrantes" de l'accord de cessez-le-feu et de libre accès humanitaire conclu en 2015.

Le texte établit un embargo sur les armes jusqu'au 31 mai 2019 à destination du Soudan du Sud. Il autorise les Etats membres de l'ONU à détruire ou neutraliser toute cargaison d'armes interdites en vertu de l'embargo.

Les deux individus ciblés dans la résolution sont Malek Reuben Riak, ex-chef d'état-major adjoint, et Paul Malong Awan, ex-chef d'état-major devenu un des dirigeants de l'opposition.

Pour être adoptée, une résolution doit recueillir au minimum neuf voix sur les 15 pays membres et éviter qu'un des cinq membres permanents n'oppose son veto.

Avec AFP

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