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L'imam d'Al-Azhar rencontre le pape et promet de lutter contre le terrorisme


Le grand imam de l'influente institution sunnite Al-Azhar, Ahmad Al-Tayeb, rencontre le pape François au Vatican, Rome, 7 novembre 2017.
Le grand imam de l'influente institution sunnite Al-Azhar, Ahmad Al-Tayeb, rencontre le pape François au Vatican, Rome, 7 novembre 2017.

Le grand imam de l'influente institution sunnite Al-Azhar, Ahmad Al-Tayeb, a rencontré mardi à Rome le pape François et promis la plus grande collaboration dans la lutte contre le terrorisme.

Face à "un cancer qui se métastase en divers endroits dans le monde", Al-Azhar "propose ses ressources et sa plus grande contribution pour une collaboration permanente afin de chercher des solutions au terrorisme", a déclaré l'imam lors d'un colloque organisé dans l'après-midi par la communauté catholique Sant'Egidio.

Il a aussi évoqué "un islam en guerre contre lui-même", et rappelé que les musulmans étaient "victimes du terrorisme" et payaient "un tribu plus lourd que les autres".

Le haut responsable sunnite est aussi revenu sur sa rencontre dans la matinée avec son "cher frère le pape François".

"Nos avons discuté des nombreuses questions qui tourmentent le monde et nous avons cherché à sonder l'avenir pour trouver ensemble les moyens de réduire les souffrances qui frappent le pauvres et les malheureux", a-t-il expliqué, se déclarant "optimiste".

Le pape François, qui l'avait déjà reçu en mai 2016 au Vatican et lui a rendu visite en avril au Caire, est "un homme symbole, profondément bon. Il a un coeur inondé d'amour et du désir que l'humanité puisse bénéficier de l'échange entre les cultures", a ajouté l'imam.

Le Vatican avait annoncé la rencontre dans la journée mais sans faire le moindre commentaire.

"Je veux dire ma conviction de la nécessité d'un dialogue entre les religions, entre les sages, au risque de retomber dans des périodes de violence et d'obscurité", a insisté l'imam.

"Le siècle le dernier a connu deux guerres mondiales qui ont tué plus de 70 millions de personnes et ceux qui sont arrivés ensuite se sont vite rendu compte de l'absurdité qui a conduit aux conflits et qui ne méritait pas une seule goutte du sang versé", a-t-il insisté.

Avec AFP

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