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L'Etat islamique revendique un attentat dans le centre du pays en Libye


Khalifa Haftar, le commandant de la Libye dans l'est du pays, assiste à la conférence sur la sécurité générale, à Benghazi, en Libye, le 14 octobre 2017.
Khalifa Haftar, le commandant de la Libye dans l'est du pays, assiste à la conférence sur la sécurité générale, à Benghazi, en Libye, le 14 octobre 2017.

Le groupe jihadiste Etat islamique a revendiqué un attentat meurtrier perpétré la veille en Libye contre des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays.

L'organe de propagande de l'EI, Amaq, a indiqué dans un communiqué que l'attaque avait été menée par un kamikaze contre un barrage militaire d'une "milice apostate de Haftar".

Il s'agit de la première revendication d'une attaque de la part du groupe depuis octobre en Libye.

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L'attentat a visé un barrage de l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée par le maréchal Haftar, près de la ville de Waddan, dans le centre du pays, avait indiqué mercredi le général Ahmed al-Mesmari, porte-parole de l'ANL.

M. Mesmari avait précisé que l'attaque était un attentat à la voiture piégée, qui a fait trois morts et deux blessés.

Malgré la perte de son fief de Syrte, dans le nord, en décembre 2016, l'EI reste actif notamment dans le centre et le sud de la Libye.

En octobre, des attaques revendiquées par le groupe extrémiste à Misrata (ouest) et contre les forces de Haftar dans l'est avaient fait six morts.

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L'EI avait profité du chaos dans lequel la Libye avait plongé après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 pour s'implanter dans le pays.

Se disputent aujourd'hui le pouvoir deux autorités: d'un côté, le gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, de l'autre, une autorité exerçant son pouvoir dans l'est du pays, avec le soutien du puissant et controversé maréchal Haftar.

Avec AFP

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