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L'EI revendique une attaque contre des militaires en Libye


Les forces de sécurité libyennes montent la garde devant l'ambassade italienne à Tripoli le 10 janvier 2017.
Les forces de sécurité libyennes montent la garde devant l'ambassade italienne à Tripoli le 10 janvier 2017.

Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué samedi une attaque ayant tué six militaires dans l'ouest de la Libye, tandis que les autorités ont annoncé l'arrestation des auteurs présumés.

Dans un communiqué diffusé par son organe de propagande Amaq, l'EI a revendiqué cette attaque perpétrée jeudi "contre le barrage de Wadi Kaam sur la route entre Zliten et Khoms, visant un groupe d'agents de sécurité du gouvernement d'union (GNA)".

Jeudi matin, des hommes armés ont tué six militaires de la Force des opérations spéciales du ministère de l'Intérieur lors d'une attaque contre un barrage de sécurité et un bâtiment attenant à Zliten, une localité située à 160 km à l'est de Tripoli, dans une région où l'EI est actif.

"Les auteurs de l'attaque ont été appréhendés", a affirmé samedi soir le ministre de l'Intérieur du GNA, le général Abdessalam Achour, sur la chaîne privée libyenne Libya al-Ahrar.

"Toutes les personnes arrêtées sont des ressortissants libyens (...) et les premières investigations laissent croire qu'il s'agit de membres de l'EI", a ajouté M. Achour, sans donner de détails sur leur nombre.

Le maire de la ville, Moftah Ahmadi, avait fait état jeudi d'un homme tué parmi les assaillants et de deux personnes ayant réussi à prendre la fuite.

Sept ans après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye reste à la dérive, avec deux camps se disputant le pouvoir: le GNA à Tripoli, reconnu par la communauté internationale, et un cabinet parallèle dans l'est du pays, soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar.

Une myriade de groupes jihadistes et de milices armées, qui changent d'allégeance selon leurs intérêts, font régner un climat d'insécurité dans ce pays aux riches ressources pétrolières.

Acteurs politiques et milices continuent à se disputer son contrôle, rendant incertaine toute échéance électorale voulue par les Occidentaux, notamment la France.

Avec AFP

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