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L'aviation frappe des "éléments terroristes" après une attaque en Egypte


De la gauche, le général-major Ragaa Rabie Youssef de la force aérienne, le chef de Dassault Aviation, Eric Trappier et l’ambassadeur de l’Egypte en France, debout près d’un avion de chasse Rafale, échange une poignée de mains à Istres. France, 20 juillet
De la gauche, le général-major Ragaa Rabie Youssef de la force aérienne, le chef de Dassault Aviation, Eric Trappier et l’ambassadeur de l’Egypte en France, debout près d’un avion de chasse Rafale, échange une poignée de mains à Istres. France, 20 juillet

L'armée de l'air égyptienne a éliminé plusieurs "éléments terroristes" impliqués dans une attaque le 20 octobre contre des policiers dans le désert occidental, a annoncé mardi le porte-parole des forces armées.

L'attaque avait coûté la vie à 16 policiers et blessé 13 autres, à moins de 200 kilomètres du Caire, selon un bilan officiel du ministère de l'Intérieur.

"L'armée de l'air a attaqué une cache d'éléments terroristes sur la route d'El Wahat (oasis) dans une région montagneuse à l'ouest du Fayoum", a indiqué le porte-parole des forces armées dans un communiqué relayé par les médias d'Etat.

Celui-ci ne donne aucune précision sur le nombre de personnes touchées, évoquant seulement "un nombre important".

Trois 4x4 transportant "de grandes quantités d'armes, de munitions et de matériaux hautement explosifs" ont également été détruits au cours de l'opération.

Depuis 2013, et la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi, les affrontements entre les forces de sécurité et divers groupes islamistes ont coûté la vie à des centaines de policiers et de soldats égyptiens.

L'attaque d'El Wahat, dans la région de Guizeh à l'ouest du Caire, est l'une des dernières en date et a été particulièrement meurtrière. Elle n'a pas été revendiquée.

A la suite de cette attaque, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a remplacé le chef d'état-major de l'armée tandis que le ministère de l'Intérieur a procédé à des changements importants au sein de postes clés des services de la sécurité nationale, tant à l'échelle nationale qu'à celle du gouvernorat de Guizeh.

Officiellement, aucun lien avec l'attaque d'El Wahat n'a été évoqué pour expliquer ce remaniement.

Avec AFP

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