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L'armée bombarde dans le Tibesti au Tchad


Des soldats tchadiens patrouillent dans la région du Tibesti, près de Bardai, au Tchad, le le 28 mars 1999.
Des soldats tchadiens patrouillent dans la région du Tibesti, près de Bardai, au Tchad, le le 28 mars 1999.

L'armée tchadienne a bombardé samedi la région du Tibesti, dans l'extrême-nord tchadien frontalier de la Libye, où elle traque depuis plusieurs semaines des rebelles, indiquent des sources concordantes.

Le bombardement a visé un site entre Miski et Yebibou, a fait savoir une source sécuritaire à l'AFP.

L'information a été confirmée par une source locale, qui a précisé que la frappe aérienne avait fait une dizaine de blessés parmi la population.

"L'aviation a visé un convoi d'un mariage sur la route entre Miski et Yebibou", a affirmé cette source, sans qu'il soit possible de confirmer de manière indépendante l'information.

Contactée par l'AFP, l'armée tchadienne n'a pas souhaité faire de commentaire.

N'Djamena a lancé fin août une opération militaire terrestre et aérienne dans le Tibesti après qu'un groupe armé rebelle, basé en Libye depuis plusieurs années, ait attaqué une ville de la région du Tibesti mi-août.

Le but de l'opération est de "nettoyer" les localités aurifères de Kouri Bougri et de Miski et d'"éviter les fusions entre orpailleurs et mercenaires", avait déclaré le ministre de la Sécurité Ahmat Mahamat Bachir lors de son lancement, le 18 août.

La région du Tibesti attire depuis 2012-2013 des orpailleurs venus de tout le Tchad et de pays voisins.

Le nord du Tchad, zone désertique et peu peuplée, est également propice à de nombreux trafics entre le Tchad, le Soudan, le Niger, la Libye. Plusieurs groupes rebelles tchadiens sont présents dans ces pays frontaliers.

Depuis le sud libyen et l'est soudanais notamment, plusieurs rébellions tchadiennes tentent de survivre grâce à des aides financières, au mercenariat ou à divers trafics, selon des analystes.

Avec AFP

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