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Près de 2.000 membres des forces de sécurité tués en novembre en Irak


La scène de l'attentat, dans le sud de Badgad, en Irak, le 6 mars 2016. Des douzaines de personnes ont perdu la vie dans cette attaque revendiquée par le groupe EI.
La scène de l'attentat, dans le sud de Badgad, en Irak, le 6 mars 2016. Des douzaines de personnes ont perdu la vie dans cette attaque revendiquée par le groupe EI.

Près de 2.000 membres des forces de sécurité irakiennes ont été tués en novembre à travers le pays, notamment pendant l'offensive pour reprendre Mossoul au groupe Etat islamique (EI), a annoncé l'ONU jeudi dans un communiqué.

Selon la Mission des Nations unies en Irak, 1.959 membres des forces irakiennes ont été tués et au moins 450 autres blessés le mois dernier.

Ces chiffres incluent les forces de police au combat, les soldats kurdes peshmergas, les forces du ministère de l'Intérieur et les milices paramilitaires pro-gouvernementales, détaille l'ONU.

Quelque 926 civils ont également été tués en Irak en novembre, portant à 2.885 le nombre total d'Irakiens morts dans des attentats, violences et conflits armés le mois dernier, ajoute l'ONU, précisant que ces "chiffres doivent être considérés comme un minimum".

"Le nombre de victimes est stupéfiant et compte une proportion significative de civils", commente l'envoyé spécial de l'ONU en Irak Jan Kubis, alors que la bataille de Mossoul lancée le 17 octobre contre les jihadistes de l'EI entre dans sa septième semaine.

"Daech (acronyme arabe de l'EI, ndlr) a recours aux tactiques les plus perverses, en tirant depuis des maisons et en enlevant ou déplaçant de force des civils dont il se sert comme boucliers humains", souligne M. Kubis.

Avec AFP

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