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Boko Haram tue huit personnes dans le sud-est près du Nigeria


Des soldats dans le camps militaire de Bosso, dans la région du Niger, près des combats contre Boko Haram, le 17 juin 2016.
Des soldats dans le camps militaire de Bosso, dans la région du Niger, près des combats contre Boko Haram, le 17 juin 2016.

Huit civils ont été tués jeudi soir dans une attaque d'éléments du groupe djihadiste nigérian Boko Haram dans la commune de Gueskérou, dans le sud-est nigérien près du Nigeria, a indiqué vendredi un élu local.

"Huit personnes, dont une femme, ont été tuées par Boko Haram dans la nuit de jeudi à vendredi à Karidi, dans la commune de Gueskérou", a confirmé à l'AFP un élu de Diffa, la région nigérienne voisine du berceau de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.

Cet élu n'a pas précisé les circonstances de l'attaque qu'il a attribuée aux "terroristes de Boko Haram".

L'attaque a été menée "aux environs de 21H30 locales (20H30 GMT)" et a également occasionné "plusieurs blessés", selon une ONG locale.

Elle coïncide avec l'arrivée jeudi à Diffa de Mohamed Mouddour, le nouveau gouverneur de la région nommé le 8 mars, en remplacement de Mahamadou Bakabé en poste depuis avril 2018.

Les raids de Boko Haram deviennent de plus en plus fréquents dans la région de Diffa, riveraine du bassin du Lac Tchad, un repère des islamistes nigérians, à cheval entre le Niger, le Nigeria et le Tchad.

Le 9 mars, sept membres des forces armées nigériennes ont péri dans une attaque du groupe jihadiste nigérian près de Gueskérou.

Le 16 février, sept soldats avaient déjà été tués après l'attaque de leur position par Boko Haram à Chétima Wangou, un village très proche de la frontière nigériane. L'armée du Niger qui multiplie ses offensives assure avoir tué "33 terroristes" de Boko Haram le 12 mars lors d'une "vaste opération de ratissage" où elle a récupéré un "véhicule blindé" et un important stock d'armes et de munitions auprès des "terroristes".

Fin 2018, elle avait affirmé avoir tué "plus de 200 terroristes" dans une première offensive d'envergure terrestre et aérienne. Mais Niamey qui juge "la situation sécuritaire toujours fragile" dans cette zone a prorogé, en début de semaine, "de trois mois l'Etat d'urgence" instauré depuis 2015.

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