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Heurts en marge d'une mobilisation pour les grévistes de la faim palestiniens


La police des frontières tirent au plomb lors d'affrontement avec les soutiens des prisonniers en grève de la faim, à Ramallah, le 24 avril 2017.
La police des frontières tirent au plomb lors d'affrontement avec les soutiens des prisonniers en grève de la faim, à Ramallah, le 24 avril 2017.

De violents heurts entre des centaines de jeunes palestiniens et des soldats israéliens ont fait au moins quatre blessés jeudi près de Ramallah, en Cisjordanie occupée, lors d'une journée de soutien aux grévistes de la faim.

Quatre Palestiniens atteints par des projectiles en caoutchouc ont été évacués sur des civières, certains la jambe ensanglantée, a-t-elle rapporté.

Les jeunes encagoulés ou masqués ont lancé des pierres sur les soldats qui ont riposté en tirant des balles en caoutchouc ou en dispersant sur eux avec un canon un liquide dégageant une odeur pestilentielle.

Ces heurts sont survenus au niveau du checkpoint dit du DCO ou de Bet-El, à la sortie de Ramallah, l'un des lieux privilégiés par la jeunesse palestinienne pour protester contre l'occupation.

Les Palestiniens étaient appelés jeudi à une nouvelle journée de mobilisation en faveur des centaines de prisonniers en grève de la faim depuis le 17 avril dans les prisons israéliennes.

"Nous entrons dans une période extrêmement critique" pour les grévistes de la faim, a déclaré le président du Club des prisonniers, Qaddoura Farès, plus tôt dans la matinée lors d'un rassemblement de solidarité à Ramallah.

"Un grand nombre de prisonniers ne peuvent même plus bouger de leur lit ou satisfaire leurs besoins fondamentaux", a-t-il ajouté.

La question des prisonniers est très sensible parmi les Palestiniens, quasiment tous concernés à un degré ou un autre. Plus de 850.000 Palestiniens ont été incarcérés par Israël depuis l'occupation en 1967 de leurs Territoires, selon leurs dirigeants.

Les grévistes de la faim réclament de meilleures conditions de détention et davantage de visites familiales ou médicales.

Avec AFP

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