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Le parti d'Alpha Condé rejoint l'appel à manifester le 28 juillet à Conakry


ARCHIVES - Bannière du parti RPG à Conakry, le 30 août 2013, lors du lancement de la campagne électorale en vue des élections législatives du 24 septembre.
ARCHIVES - Bannière du parti RPG à Conakry, le 30 août 2013, lors du lancement de la campagne électorale en vue des élections législatives du 24 septembre.

Le RPG arc-en-ciel exige "la libération sans conditions des prisonniers politiques" et réclame "un retour rapide et sans condition à l'ordre constitutionnel".

L'ancien parti au pouvoir et une importante coalition formée de partis, de mouvements et d'associations ont rejoint samedi l'appel à manifester contre la junte au pouvoir en Guinée, bravant l'interdiction des nouvelles autorités.

Le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG arc-en-ciel) et L'Alliance nationale pour l'alternance et la démocratie (Anad) ont appelé leurs militants à se joindre aux manifestations du 28 juillet à Conakry et du 4 août sur tout le territoire national, à l'initiative du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), coalition de partis, de syndicats et d'organisations de la société civile.

Le RPG arc-en-ciel exige "la libération sans conditions des prisonniers politiques", dénonce "l'injustice, le harcèlement des acteurs politiques, des acteurs de la société civile" et réclame "un retour rapide et sans condition à l'ordre constitutionnel", selon un communiqué publié samedi.

La coalition Anad, quant à elle, accuse la junte de "gestion autoritaire et unilatérale", de "confiscation des libertés individuelles et collectives", d'"instrumentalisation de la justice", du "refus de publier la liste nominative des membres du CNRD (l'organe dirigeant de la junte au pouvoir)" et de "refuser l'appel au dialogue", dans un autre communiqué.

Le colonel Mamady Doumbouya, qui a renversé le 5 septembre le président Alpha Condé au pouvoir depuis plus de dix ans (2010-2021), s'est engagé à remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de trois ans.

Le FNDC avait déjà appelé à manifester le 23 juin, passant outre l'interdiction édictée par la junte. Il avait toutefois suspendu son appel la veille de la manifestation, pour "donner une chance" au dialogue proposé par le gouvernement de transition.

Mais après la dernière réunion avec celui-ci, le FNDC avait dénoncé "une parodie de rencontre", ainsi que "la conduite solitaire et autoritaire de la transition" et "les atteintes graves portées aux droits et libertés fondamentaux".

Trois leaders de ce mouvement ont été violemment interpellés le 5 juillet, provoquant de violentes manifestations spontanées. Ils avaient tous trois été relaxés à l'issue d'un procès où ils étaient jugés pour "outrage à magistrat".

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