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Grogne sociale dans les secteurs publics et privés du Tchad


Les enseignants du du Tchad fêtant le 5 octobre 2017, à N'djamena, le 13 decembre 2017. (VOA/André Kodmadjingar).
Les enseignants du du Tchad fêtant le 5 octobre 2017, à N'djamena, le 13 decembre 2017. (VOA/André Kodmadjingar).

Les agents de la direction générale des impôts, ceux de la sécurité privée et les maîtres communautairesobservent des grèves sèches pour exiger les arriérés de salaires et les meilleures conditions de vie et de travail.

Suspendue en octobre dernier pour donner une chance au dialogue qui pourrait aboutir au versement du produit des amendes et pénalités de trois derniers trimestres en termes de primes de rendement sans succès, les agents de la direction générale des impôts ont repris les hostilités.

Reportage d'André Kodmadjingar, correspondant à N’Djamena pour VOA Afrique
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Ils ont opté pour une grève de trois jours renouvelables jusqu’à la satisfaction totale de leur revendication.

Gounoung Vaïma Ganfaré, secrétaire générale de l'UST à N'djamena, le 13 decembre 2017. (VOA/André Kodmadjingar).
Gounoung Vaïma Ganfaré, secrétaire générale de l'UST à N'djamena, le 13 decembre 2017. (VOA/André Kodmadjingar).

Gounoung Vaïma Ganfaré, le secrétaire générale de l’UST (Union des syndicats du Tchad), trouve ce débrayage légitime et se réserve le droit d’appeler à la grève de solidarité.

"Ils ont totalement raison, et si cela perdure, nous allons appelé d'autres militants pour les soutenir", a déclaré Gounoung Vaïma Ganfaré.

A la surprise générale, le ministre des Finances par intérim publie un arrêté portant réquisition des agents de cette institution en grève.

Pour le président du Syndicat national des agents des finances, Djitog Ngartigal, "c'est une atteinte à l'exercice du droit syndicale".

Selon Gounoung Vaïma Ganfaré, cette réquisition ne respecte pas la procédure: "c'est une manière de casser le mouvement".

Le Syndicat national des gardiens du Tchad a cessé également toutes activités pour exiger le paiement de plusieurs mois d’arriéré de salaire et les droits sociaux de ces militants.

Du côté de l’éducation nationale, les maîtres communautaires observent eux aussi une grève sèche et illimitée pour revendiquer le versement de 41 mois d’arriérés de leurs subsides.

André Kodmadjingar, correspondant à N’Djamena

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