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La situation au Burkina Faso en direct


Le lieutenant-colonel Yacouba Issaac Zida
Le lieutenant-colonel Yacouba Issaac Zida

L'opposition appelle à manifester dimanche Place de la Nation pour protester contre la prise de pouvoir des militaires.

17h 45: L'opposition appelle à une manifestation dimanche 2 novembre pour protester contre "l'usurpation du pouvoir par l'armée, selon Me Bénéwendé Stanislas Sankara sur VOA Afrique.

17h15 TU : avant de rentrer en conclave avec les autres leaders de l'opposition burkinabè, Ablassé Ouédraogo explique à VOA Afrique que "la victoire appartient au peuple et qu'il faut une transition civile."

16h50 TU: L'opposition exige une transition civile.

16h45 TU : Le chef du régime de transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Isaac Zida, a annoncé samedi dans un communiqué la réouverture des frontières aériennes du pays, fermées la veille.

En revanche les frontières terrestres restent fermées.

Le couvre-feu reste en vigueur, mais son entrée en vigueur a été repoussée de 19H00 à 22H00, pour une fin à 06H00 du matin, selon le communiqué.

13h05 TU : Blaise Compaoré confirmé en Côte d’Ivoire

Le président déchu, Blaise Compaoré, a bien été reçu en Côte d’Ivoire ainsi que sa famille, confirme un communiqué du président ivoirien.Le communique indique que la Côte d’Ivoire suit avec attention la situation au Burkina Faso, « pays frère » qui partage « une frontière commune et des liens séculaires de fraternité et de solidarité » avec le peuple ivoirien.

13h TU : L'armée a désigné samedi le lieutenant-colonel Isaac Zida pour conduire le régime de transition au Burkina Faso. "Le lieutenant-colonel Issac Zida a été retenu à l'unanimité pour conduire la période de transition ouverte après le départ du président Compaoré" par "la haute hiérarchie, après concertation à l'état-major des armées", selon ce communiqué signé par le chef d'état-major, le général Nabéré Honoré Traoré

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11h TU : Blaise Compaoré et sa femme Chantal sont à Yamoussoukro en Côte d'Ivoire

VENDREDI

20h TU : Le lieutenant-colonel Yacou Zida ordonne la fermeture des frontières et décrète un couvre-feu.

L’officier qui était chef de la sécurité de Blaise Compaoré a, dans deux communiqués publiés dans une télévision locale, annoncé qu’il fermait les frontières et décrétait un couvre-feu.

La télévision officielle n’émet plus depuis vendredi matin. Compaoré qui a régné 27 ans a quitté le pouvoir tôt ce même vendredi. Il a fait l’annonce dans les médias locaux.

Le lieutenant Zadi a signé ces deux communiqués au nom des forces vives de la nation et des forces armées.

18h 00 TU : Amnesty dénonce le recours à la force excessive au Burkina Faso

« Les autorités de transition doivent de toute urgence prendre des mesures pour contrôler les forces de sécurité », a déclaré Gaëtan Mootoo, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest à Amnesty.

Selon Amnesty International, les autorités burkinabè doivent contrôler les forces de sécurité qui ont recours à la force pour réprimer des manifestations pacifiques contre le gouvernement.

17h 29 TU : Un officier de la sécurité de Compaoré annonce, lui aussi, la suspension de la Constitution

Le lieutenant-colonel Zida, chef de sécurité de Blaise Compaoré qui a démissionné vendredi, a fait l’annonce devant une foule massée à la place de la révolution, à Ouagadougou, Burkina Faso.

L’officier de l’armée burkinabé a dit qu’il faisait la déclaration au nom des forces vives, précise un de nos correspondants à Ouagadougou.

16h 55 TU : La France salue la démission de Blaise Compaoré

La déclaration de l'Elysée qui annonce la position de la France appelle les Brukinabé à "la tenue rapide d'élections démocratiques".

D'après la déclaration de la présidence française, le départ du pouvoir de M. Compaoré "permet de trouver une issue à la crise."

15h 44 TU : Blaise Compaoré serait en route vers le Ghana après avoir démissionné

Blaise Compaoré qui vient d’annoncer sa démission serait en partance pour la ville de Po, près de la frontière avec le Ghana, indiquent des sources diplomatiques et les média locaux.

Reuters qui donne l’information dit que le désormais ancien président du Burkina Faso serait dans un convoi blindé et hautement armé.

15h TU : Burkina Faso: le général Honoré Traoré, s'auto-proclame chef de l'Etat après la démission de Blaise Compaoré

Le chef d'état-major général de l'armée burkinabé a annoncé sa décision dans un communiqué qu'il a publié vendredi.

Le commandant de l'armée burkinabé annonce qu'il assumera les responsabilités de chef de l'armée burkinabé.

Le général Traoré précise qu'il prend acte de la démission du président Compaoré qui a, vendredi matin, annoncé qu'il quittait le pouvoir.

Le général Traoré déclare prendre l'engagement "de procéder sans délai à des consultations avec toutes les forces vives de la nation en vue du processus devant aboutir au retour à une vie constitutionnelle normale.

14h 58 TU : Blaise Compaoré quitte le pouvoir

Le président du Burkina Faso Blaise Compaoré a annoncé vendredi qu'il quittait le pouvoir, après 27 ans à la tête du pays, dans un communiqué lu sur une télévision locale.

"Dans le souci de préserver les acquis démocratiques, ainsi que la paix sociale (...), je déclare la vacance du pouvoir en vue de permettre la mise en place d'une transition devant aboutir à des élections libres et transparentes dans un délai maximal de 90 jours", selon le texte du communiqué, lu par une journaliste à l'antenne de la télévision BF1.

9h15 TU : Le général Kouamé Lougué s'exprime pour la première fois sur la VOA en exclusivité. Il affirme que l'armée burkinabè est une armée républicaine qui est subordonnée au chef de l'Etat. Il faut cependant respecter la volonté du peuple et éviter un bain de sang. Pressenti pour assure la transition, il a expliqué que si ses frères d'armes lui demandent, il n'y a pas de raison de ne je refuse."

Selon le général, aucune rencontre n'est prévue pour l'heure entre l'armée et Blaise Compaoré

8h TU : Solidement accroché au pouvoir depuis 1987 et l’assassinat de Thomas Sankara, "Blaise Compaoré s’est trompé et a mal jugé le ras-le-bol de son peuple." C’est en tout cas l’avis de Serge Théophile Balima, professeur à l'université de Ouagadougou.

7h30 TU : Début du rassemblement Place de la Révolution à l'appel du Balai Citoyen.

4h TU : La presse burkinabe fataliste sur le soulevement populaire au Burkina. Pour Le Pays, "ce qui devait arriver est arrivé. On aura tenté en vain de convaincre Blaise Compaoré de ne pas dépasser les bornes que lui fixe la constitution. Lui, se contentait de bouder les sages conseils des uns et des autres, préférant plutôt ceux des courtisans et du clan."

Pour lefaso.net, référence de la presse en ligne au Burkina, "le peuple burkinabé prend les rênes de sa destinée. L'Assemblée nationale, l'un des symboles forts de la “pseudo-démocratie” tombe, la radio-nationale saccagée, des immeubles et résidences pillés et brûlés". Blaise Compaoré estimait en 2013 que "jamais une marche n'a changé une loi" : "Quinze mois après, l'Histoire le rattrape (sic)."

3h30 TU : Ce matin, Washington salue les annonces de Blaise Compaoré

"Les Etats-Unis salue la décision du président Compaoré de retirer le projet de loi qui aurait modifié la constitution et lui aurait permis de se représenter pour un nouveau mandat. Nous saluons aussi sa décision de former un gouvernement d’union nationale pour préparer les élections et le transfert du pouvoir à son successeur élu démocratiquement. Nous attendons que la transition ait lieu en 2015. Nous regrettons les violences et les pertes de vie jeudi au Burkina Faso et nous appelons toutes les parties à éviter de nouvelles violences. Nous soulignons notre engagement pour des transferts de pouvoir pacifiques à travers des élections démocratiques. Aucun camp ne devrait tenter de changer la situation grâce à des moyens extraconstitutionnels", selon un communiqué du Département d'Etat

3h15 TU : bilan incertain des violences de jeudi. Bénéwendé Sankara affirme à l'AFP que les émeutes ont fait une trentaine de morts et plus de cent blessés

Zéphirin Diabré de l'UPC estime le nombre de victimes "entre 5 et 20 morts."

2h55 TU : Zéphirin Diabré, leader de l'opposition affirme sur la Voix de l'Amérique "qu'aucune reunion n'est prevue pour l'heure avec l'armee" ce vendredi.

2h TU : Sams' k Le Jah appelle à "un rassemblement Place de la révolution pour exiger la démission de Blaise Compaoré.

Le leader du Balai Citoyen explique sur la Voix de l'Amérique que les jeunes "doivent descendre très tôt ce vendredi dans les rues pour qu'ils comprennent que nous ne sommes pas prêts à reculer."

1h TU : L'opposition réclame toujours la "démission immédiate de Blaise Compaoré".

Tour à tour sur la Voix de l'Amérique, Me Bénéwendé Sankara et Zéphirin Diabré appellent au départ du président burkinabè. Ils appellent la population à sortir de nouveau dans la rue ce vendredi

JEUDI

23h TU : Dans une allocution télévisée, le président Blaise Compaoré n'a pas indiqué qu'il démissionnerait et a annulé l'état de siège qu'il avait décrété quelques heures plus tôt, après les émeutes qui ont embrasé jeudi le Burkina Faso.

"J'ai entendu le message. Je l'ai compris et pris la juste mesure des fortes aspirations au changement", a affirmé M. Compaoré.

"Je reste disponible à ouvrir avec vous des pourparlers pour une période de transition à l'issue de laquelle je transmettrai le pouvoir au président démocratiquement élu", a-t-il poursuivi.

Les mots du chef de l'Etat étaient très attendus après l'annonce par l'armée burkinabè d'une prise de pouvoir un peu plus tôt dans la soirée.

Les pouvoirs exécutifs et législatifs seront assumés par un organe de transition, qui sera mis en place "en concertation avec toutes les forces vives de la nation" et dont l'objectif est un "retour à l'ordre constitutionnel" "dans un délai de douze mois", avait fait savoir le chef d'état-major des armées Nabéré Honoré Traoré, dans un communiqué lu par un officier lors d'une conférence de presse.

19h05 TU: Le chef d’état-major de l’armée Burkinabé annonce la dissolution de l’assemblée nationale et la formation d’un gouvernement de transition pour une durée de 12 mois.

17h36 TU : Le président Blaise Compaoré décrète l'état de siège, dissout le gouvernement et appelle les leaders de l'opposition à mettre fin aux manifestations. Il annonce le retrait du projet de loi controversé et s'engage à entamer des pourparlers de sortie de crise.

17h36 TU : Des tractations se sont engagées jeudi au Burkina Faso entre militaires pour trouver une issue à cette crise d'une ampleur exceptionnelle en Afrique subsaharienne.

16h 30TU : Le général en retraite Kouamé Lougué, à qui des dizaines de milliers de manifestants ont demandé jeudi à Ouagadougou de prendre le pouvoir, a rencontré dans l'après-midi l'état-major des armées.

16h12 TU : L'armée burkinabè s'est "soudée avec le peuple" contre le président Blaise Compaoré, a affirmé jeudi à l'AFP Bénéwendé Sankara, un ténor de l'opposition.

16h10 TU : Un homme a été tué par balle près du palais présidentiel aux alentours duquel des combats sont signalés

16h05 TU : Le général Kouamé Lougué promet de parler avec le président Blaise Compaoré. A quelques centaines de mètres, son avancée a été de nouveau stoppée et il a été rejoint par le chef d’état-major particulier du président.

15h30 TU : Le frère du président aurait été arrêté à l’aéroport.

15h 30TU : L'armée burkinabè s'est "soudée avec le peuple" contre le président Blaise Compaoré, a affirmé jeudi à l'AFP Bénéwendé Sankara, un ténor de l'opposition.

11h TU : Le vote sur la modification de la constitution est annulé (gouvernement)

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10h30 TU : La télévision publique a cessé d'émettre au Burkina (Reuters)

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10h TU : Le vote de l'examen du texte sur la modification de l'article 37 semble impossible. Si trois-quarts des députés se prononcent pour le projet de loi, il passera directement par voie parlementaire, sans recours au référendum.

9h TU : la tension est déjà grande dans la capitale. Le grand marché est aussi gagné par les gaz lacrymogènes. Selon Zoumana Wonogo, un groupe de manifestants force un barrage de police, à 50 mètres de l'Assemblée. Les manifestants ont atteint le batiment et saccagent les lieux. Les forces de l'ordre, qui avaient commencé par tirer au gaz lacrymogène sur les manifestants, ont ensuite battu en retraite.

A l'Assemblée, les membres de l'opposition savent que la journée va être difficile. Joint par téléphone, Me Bénéwendé Sankara explique a la Voix de l'Amérique que "l'armée s'en est mêlée, ils ont tout quadrillé. Ça va être dur de marcher."

8h TU : après la manifestation historique de mardi, on attend une forte mobilisation dans les rues de Ouagadougou. Les ténors de l'opposition, depuis quelques jours, appellent le peuple à "marcher sur l'Assemblée" afin d'empêcher le vote.

Zoumana Wonogo, notre correspondant, confirme que de nombreux policiers quadrillent la ville. Les députés de la majorité présidentielle ont dormi sous bonne garde à l'Azalaï Hôtel Indépendance. Cet établissement est proche de l'Assemblée nationale.

Les forces de l'ordre ont déjà utilisé des gaz lacrymogènes ce matin sur l'avenue Charles de Gaulle, au quartier Tampouy ou au rond-point des Nations Unies.

Des jeunes ont passé la nuit au rond-point des Nations-Unies, Ouagadougou
Des jeunes ont passé la nuit au rond-point des Nations-Unies, Ouagadougou

MERCREDI Dans la nuit, l’Union Européenne a demandé l’abandon du projet de réforme de la constitution. Bruxelles affirme que "tout ce qui risque d'affecter ou de remettre en cause la stabilité, et les progrès vers la démocratie doit être rejeté". Des manifestations pacifiques ont eu lieu mercredi dans Ouagadougou.

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