Retombées du verdict de la Cour pénale internationale contre l’ex-chef de milice congolais Thomas Lubanga… En réagissant à ce verdict, Thierry Vircoulon d’International Crisis Group, disait que l’adjoint de Lubanga, Bosco Ntaganda, objet d’un mandat d’arrêt depuis 2006, devrait se sentir nerveux. A juste titre, puisqu’il est de nouveau dans le collimateur du Procureur Luis Moreno-Ocampo, qui doit demander aux juges de délivrer un nouveau mandat d'arrêt pour des crimes supplémentaires.
Moreno-Ocampo a déclaré : "Nous avons trouvé qu'il y a assez de preuves pour présenter des charges de meurtre et de viol contre Bosco Ntaganda, nous allons le faire," ajoutant qu’il est temps de l'arrêter et que des membres de son bureau vont rencontrer prochainement le président congolais Joseph Kabila au sujet de Bosco Ntaganda, actuellement enrôlé dans l'armée congolaise.
Bosco Ntaganda continue de servir comme général au sein de cette armée, et jouit d’une liberté totale à Goma, dans l’est du pays.
Les autorités congolaises disent ne l’avoir pas arrêté parce que, disent-elles, “il est indispensable au processus de paix”.