Douze personnes sont en prison au Burundi. Il s'agit pour la plupart de membres de l’opposition arrêtés à Kinama et incarcérés à Bujumbura. Ces personnes sont accusées de rébellion et d’atteinte à la sûreté de l’Etat. C’est la suite de la contestation des résultats des élections communales. Cinq des gardés à vue ont été relâchés, a expliqué Pierre Claver Bonimpa, qui dirige l’Association burundaise pour la promotion des droits de l’Homme (APRODH) et a rendu visite aux détenus.
« Nous, nous disons qu’ils ont été arrêtés pour des motifs purement politiques », a-t-il dit, précisant que certains appartenaient au parti FNL, les autres appartenaient au parti UPD-Zigamibanga, et il y avait un seul qui appartenait au parti FRODEBU », a déclaré Pierre Claver Mbonimpa.