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Deux Sud-Africains enlevés mardi ont été libérés au Nigeria


La police fédérale nigériane présente des armes récupérées des mains des bandits à son siège Minna, dans l’Etat du Niger, 24 janvier 2018. (Facebook/Police fédérale nigériane).
La police fédérale nigériane présente des armes récupérées des mains des bandits à son siège Minna, dans l’Etat du Niger, 24 janvier 2018. (Facebook/Police fédérale nigériane).

Deux ressortissants sud-africains, enlevés mardi dernier à Kaduna dans le nord du Nigeria, ont été libérés samedi "sains et saufs", a révélé la police nigériane.

"La police a fait pression sur les kidnappeurs supposés en utilisant un hélicoptère (...)", écrit Jimoh Moshood, porte-parole pour les forces de police fédérales, dans un communiqué.

"Cela a permis la libération de deux Sud-africains, kidnappés sur le site minier de Maidaro, dans l'Etat de Kaduna", peut-on lire dans le communiqué.

Thomas Arnold Pearce et Hendrik Gideon ont été enlevés le 23 janvier dernier, sans que leur kidnapping n'ait été dévoilé au grand public. Ils ont rejoint leur ambassade aussitôt après leur libération.

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Le week-end dernier, deux Américains et deux Canadiens, - dont les identités n'ont pas été dévoilées et qui étaient en voyage d'affaires - ont également été libérés, après avoir passé quelques jours en captivité, entre les mains de leurs ravisseurs.

Ils avaient été kidnappés dans le même Etat de Kaduna, sur un axe où les enlèvements sont fréquents. Des inconnus armés les avaient enlevés au cours d'une embuscade après avoir tué leur escorte policière.

Le phénomène du kidnapping contre rançon est particulièrement répandu au Nigeria (4e pays au monde en 2016 selon Control Risks, organisation internationale de surveillance des risques) depuis une dizaine d'années.

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Les enlèvements étaient d'abord ciblés contre des expatriés dans le sud-est du pays, région pétrolière, mais peu à peu, les riches Nigérians sont devenus les premières victimes de ces "kidnappings express".

Les personnes enlevées sont souvent libérées après quelques jours, une fois effectué le versement d'une rançon.

Dix des 36 Etats formant le Nigeria appliquent la peine de mort pour les auteurs d'enlèvements.

Avec AFP

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