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Des ONG demandent la "libération immédiate" de trois responsables d'un hôpital de Brazzaville


Des blessés soignés dans un hôpital de Brazzaville, Congo, le 4 mars 2012.
Des blessés soignés dans un hôpital de Brazzaville, Congo, le 4 mars 2012.

Des organisations de la société civile ont exigé mardi à Brazzaville la "libération immédiate" de trois ex-responsables du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, accusés de détournement de fonds et détenus depuis janvier.

Ces ONG ont dénoncé "une prise en otage" de l'ancien directeur général du CHU Bernard Ovoulaka et ses deux collaborateurs Joachim Ndinga et Maxime Palessonga en détention préventive depuis janvier 2018.

Ils sont accusés d'un présumé détournement de plus de 706 millions de FCFA (plus de 1 million d’euros) en 2014 destinée à la réhabilitation du CHU, selon l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (Adhuc) et la Convention nationale des droits de l’homme (Conadho).

"Nous demandons leur libération immédiate", a déclaré à l'AFP Armel Malela de la Conadho.

"La chambre d’accusation a pris une ordonnance le 2 août pour accorder une liberté provisoire aux trois hommes inculpés", rapportent les ONG.

"Malgré cette ordonnance ils demeurent en prison. C’est une détention illégale, une prise en otage. Ces citoyens n’ont plus de statut à la maison d’arrêt car leur mandat de dépôt a été levé", a expliqué M. Malela.

"Il y a donc une main noire qui les maintient en prison", a estimé l'activiste.

Une source judiciaire contactée par l’AFP confirme l’ordonnance de la chambre d’accusation qui ordonne une libération provisoire des trois anciens responsables du CHU et les place sous contrôle judiciaire.

"C’est une affaire de justice que les ONG ne sauraient régler par leurs interférences", a ajouté la même source sous couvert d’anonymat.

Avec AFP

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