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Des experts américains ont rejoint l’enquête sur l’incendie de l'aéroport de Nairobi


Le président Uhuru Kenyatta (au c.), visitant l'aéroport de Nairobi
Le président Uhuru Kenyatta (au c.), visitant l'aéroport de Nairobi
Le président kenyan Uhuru Kenyatta a affirmé qu'il n'y a aucune preuve que des terroristes aient été impliqués dans le violent incendie qui a ravagé mercredi l'aéroport international Jomo Kenyatta à Nairobi.

« Il n’y avait aucun élément d'un acte de terrorisme dans cet incendie », a-t-il dit. « Il n'existe aucune preuve d'une explosion ou d'un engin explosif improvisé. Il s'agissait essentiellement d'un incendie », a-t-il poursuivi.

Néanmoins, il s’est engagé à faire la lumière sur la tragédie. Et les autorités n’excluent pas la possibilité qu’il s’agisse d’un acte volontaire

« Nous voulons savoir qui est responsable et pourquoi, et nous allons établir si quelqu'un était coupable, y compris de négligence grave », a déclaré M. Kenyatta à la presse lors d’une visite à l'aéroport vendredi.

Il a ajouté que la sécurité de l'aéroport a été remaniée. Toutes les agences de sécurité opèrent désormais sous le commandement d'un officier supérieur.

La plupart des vols ont repris vendredi, pendant que des experts kényans et américains cherchent à déterminer les causes du sinistre. La presse kenyane ne ménage pas ses critiques, fustigeant les autorités pour leur lenteur à répondre à l’incendie mercredi, et leur manque de moyens. Elle a accusé certains des policiers, des membres des services de l'immigration et d'autres employés civils de l'aéroport international de Nairobi d'avoir profité de l’incendie pour se livrer à des pillages, scènes qui auraient été enregistrées par les caméras de surveillance.

Les pompiers ont lutté pendant plusieurs heures pour maitriser les flammes, qui ont gravement endommagé le terminal international. Les vols vers l’étranger partent actuellement d’un autre terminal réaménagé à cet effet. L'aéroport international Jomo Kenyatta est l’un des plus fréquentés d’Afrique de l’Est, et accueille chaque année quelques cinq millions de passagers.
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